Dans l’ensemble tout se passe bien malgré le retard accusé au lycée de Mora.

A Mora, les candidats à l’examen probatoire ont commencé l’examen avec un petit retard. Suite à l’incendie qui a consummé le bloc administratif du lycée de la ville lundi, les candidats ont trouvé les éléments des forces de l’ordre dans leur sous-centre d’examen. « Ils étaient là pour les enquêtes relatives à l’incendie. Il fallait remettre les candidats en confiance. Cela a causé trente minutes de retard dans le lancement des épreuves », explique-t-on à l’Office du bac.

Dans le centre du lycée général Leclerc, 1216 candidats sont enregistrés. Pour le chef de centre de l’examen, Emmanuel Mpelé, tout s’est passé sans incident, en dehors des cas d’absence notés : 65 au total. Au sous-centre du lycée de Ngoa-Ekellé, c’est la même sérénité, rassure Marie Thérèze Bep.

L’examen a commencé par l’épreuve de français. Les candidats des séries A-C-D-E ont été interrogés sur les mêmes sujets en dissertation, commentaire composé et en contraction de texte. Les sujets étaient tirés du recueil de poèmes de Engelbert Mveng intitulé « Balafon », « Le travail intellectuel » de Jean Guitton et du roman « Au pied du Mont Kenya » de Jomo Kenyatta. Le poème exalte l’Afrique et les sentiments du poète envers son continent. La contraction de texte mettait la famille, la communauté et l’éducation au centre de l’épanouissement, tandis que la dissertation posait le problème de l’engagement dans l’écriture.