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Dossier de la Rédaction

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Controverses autour des réunions publiques

Des réunions sont programmées et déprogrammées pour menace à la paix et la sécurité.

Vendredi 15 juin dernier, la Cameroon Music Corporation (CMC) n’a pas pu tenir son conseil d’administration extraordinaire à terme. Les travaux avaient pourtant commencé et l’ordre du jour se discutait point par point lorsque, vers 12h, débarque le sous-préfet de Yaoundé I sous escorte policière. Ce dernier ordonne la suspension de la réunion, qui malgré tout, est poursuivie jusqu’aux résolutions. Luc Ndongo explique qu’il n’a reçu aucune demande de manifestation de la part des responsables de la CMC. « Je suis donc déporté ici pour dire que la réunion est illégale et que nous avons pu constater qu’une des deux fractions de la SMS orchestrait le trouble à l’ordre public au bas du siège de l’association », a commenté Luc Ndongo avant d’ajouter que toutes résolutions prises par ce conseil sont nulles.

Samedi 26 mai dernier, l’assemblée générale élective du barreau ne s’est finalement pas tenue malgré une longue résistance qui a duré de 9h à 19h. Il y avait eu, a-t-on appris, une forte menace de trouble à l’ordre public. Pour cela, l’autorité administrative a cru devoir prendre ses responsabilités en l’interdisant. Ce samedi, la salle louée pour la manifestation au palais des Congrès est restée fermée. Le sous-préfet est arrivé et qualifié la manifestation d’illégale. Indignations. Mais la réunion est finalement suspendue et renvoyée au mois d’août.

Dans les locaux de la librairie des Peuples noirs, le 29 mars 2012, le Collectif de soutien à Vanessa Tchatchou semble surpris d’apprendre que la conférence de presse qu’il organise ce jour est interdite par Kildadi Taguike Boukar, sous-préfet de Yaoundé II. Motif : défaut d’autorisation à manifestation publique. Le sous-préfet est descendu personnellement sur le lieu d’événement encadré par les éléments des forces de l’ordre pour marquer son opposition à la tenue de ladite conférence, arguant qu’il ne se souvient pas avoir reçu une demande de tenue de cette conférence de presse.

Il y a déjà eu des situations où l’autorité administrative a interdit des manifestations religieuses ou familiales en raison des incertitudes sur l’ordre public. C’était le cas en avril dernier à l’EPCO d’Ekounou où l’ordination des pasteurs a crée une levée de bouclier entre les fidèles obligeant le sous-préfet de Yaoundé 4 à faire irruption dans l’église et à suspendre une activité religieuse. On aégalement en mémoire, des funérailles ou des obsèques sous hautes escortes ou carrément interdites lorsque qu’il y a menace sur l’ordre public. Le sous-préfet de Yaoundé 4, Yemen Ousmanou argumente qu’il est du devoir de l’autorité administrative, garant du maintien de l’ordre de prendre des décisions adéquates lorsqu’il y a des risques potentiels sur la paix et la sécurité des administrés. Cette décision peut exercer même dans un cadre familial ou religieux si nécessaire.



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