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Dossier de la Rédaction

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Les nouveaux membres de la Cour suprême installés

Une audience solennelle  tenue jeudi a également donné lieu à la prestation de serment des membres de la Commission nationale anti corruption.

C’était le premier acte d’une cérémonie en trois articulations. L’installation officielle des hauts magistrats nommés le 18 avril 2012 au siège et au parquet général de la Cour suprême. Ils étaient neuf, soit cinq conseillers et quatre avocats généraux, dont le 1er avocat général, Luc Ndjodo. Dans ses réquisitions, le Procureur général, Martin Rissouk à Moulong, après avoir brièvement présenté chacun des promus, leur nomination à la Cour suprême est le résultat du travail qu’ils ont fourni et de leur mérite personnel. Après avoir été présenté à l’assistance au cours de l’audience solennelle d’hier conduite par les deux chefs de la Cour suprême, dont le Premier président, Alexis Dipanda Mouelle, ils ont pu occuper pour la première fois, leurs places au siège et au parquet général. Après cette phase, le Pr. François Anoukaha, Fothung Samuel Tangang et Mbile Norbert Nanguia ont prêté serment respectivement comme vice-président et membres du comité de coordination de la Commission nationale anti corruption (Conac). A ces nouveaux membres, Alexis Dipanda Mouelle a rappelé l’exigence d’objectivité et de probité qui doit caractériser leurs actions.

Puis est arrivé le clou de la cérémonie pour les nombreuses familles présentes à l’intérieur et autour de la Cour suprême : la prestation de serment de ceux qui étaient encore auditeurs de justice depuis leur sortie de la section magistrature de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Ils étaient 182 à avoir été intégrés dans la magistrature par décret présidentiel le 18 avril dernier. Et c’est par groupe de 30 qu’ils ont été introduits dans la salle d’audience pour prononcer le serment : « Moi …, je jure devant Dieu et devant les Hommes, de servir honnêtement le peuple de la République du Cameroun en ma qualité de magistrat ; de rendre justice avec impartialité à toute personne conformément aux lois, règlements et coutumes du peuple camerounais, sans crainte ni faveur, ni rancune ; de garder le secret des délibérations et de me conduire en tout, partout et toujours en digne et loyal magistrat. » Ils acquéraient ainsi le droit de rendre justice. On pouvait dès lors comprendre le sens des réquisitions du Procureur général. Martin Rissouk à Moulong, dans un exposé sur: « Devoirs de réserve, de retenue et de désintéressement des magistrats ». Il a appelé les jeunes magistrats à « agir sans crainte des représailles de l’exécutif ou du législatif », à demeurer à l’écart des controverses sociales et politiques tout en veillant à préserver l’image d’impartialité de la justice.

Abondant dans le même sens, Alexis Dipanda Mouelle leur a rappelé le sens du serment prêté. Celui-ci requiert en effet selon le Premier président de la haute juridiction, un engagement fort de bien remplir les devoirs de leurs charges, car pour lui, « le magistrat remplit non pas une fonction, mais un devoir. Prêter le serment de magistrat c’est pouvoir et devoir répondre de ses actes. C’est assumer le pouvoir qui est le sien jusque dans les échecs… »

La cérémonie d’hier dans la grande salle des audiences de la Cour suprême s’est déroulée en présence du bureau de l’Assemblée nationale sous la conduite de son 1er vice-président, Hilarion Etong. Tandis que le gouvernement avait à sa tête, le Premier ministre, Philemon Yang.


 

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