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Dossier de la Rédaction

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Les travaux de prolongement de la Rue Pau se précisent

Le délégué du gouvernement a rencontré les riverains pour éviter des désagréments.

Le coin ne paie pas de mine. Une centaine de cases construites en matériaux provisoires ceinturant tout le quartier. Ces maisons en planches aux toits rafistolés se côtoient dangereusement. A l’intérieur même de Bonaminkinguè, tout au bout de l’hôpital Laquintinie, le spectacle est aussi désolant. Avec l’arrivée des pluies, de multiples flaques aux eaux verdâtres parsèment le sol boueux. Difficile même de se frayer un chemin. La voie qu’emprunte les riverains pour aller d’une case à une autre, est un mince couloir tortueux au bout duquel trône une église. Juste à l’entrée de ce quartier insalubre, se côtoient des tas de marchands à la sauvette, des boutiques, bars et même des pompes funèbres.

Tout ce grand bazar, prendra fin d’ici peu. C’est ce qu’a décidé le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Mercredi dernier, Fritz Ntonè Ntonè, est venu discuter avec les riverains. « Il ne faut pas que nous arrivions à une situation où on va être amené à brutaliser », a indiqué le délégué du gouvernement. Ce dernier a ainsi donné 15 jours aux riverains pour partir de leur propre chef. Dans le cas contraire, ils seront délogés par les agents de la Cud.

Un projet de prolongement de la rue, qui passe devant Laquintinie est en cours à la Cud. La route d’une longueur de 200 mètres, va traverser une bonne partie de ce quartier, pour ressortir du côté de la rue Pau. A cet effet, Une quarantaine de cases répertoriées seront détruites pour permettre la réalisation de ce projet. Les pompes funèbres et autres gargotes situées sur l’emprise devraient également être rasées.

Mais déjà, quelques riverains brandissent des titres fonciers. Pour le délégué du gouvernement, les services compétents de la Cud vont procéder à la vérification de tous ces documents dans les prochains jours. L’autre problème qui se pose concerne ceux des riverains qui ont acquis le terrain frauduleusement. « J’avais acheté le terrain à un monsieur qui est décédé, il ne m’a rien laissé comme papiers », explique une habitante. D’autres, parlent des parents morts depuis longtemps qui auraient laissés leurs fils dans ces maisons et qui ne possèdent pas de titres fonciers. Autant de problème qu’il faudra régler également.



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