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Crise au sein de l’exécutif en Tunisie

Le président en colère après l’extradition sans son consentement de l’ex-Pm libyen.

Al Baghdadi Al Mahmoudi, l’ex-Premier ministre Libyen incarcéré en Tunisie depuis le 21 septembre 2011, a été extradé, dimanche dernier, et livré par le gouvernement aux autorités de son pays, rapporte la presse locale et internationale. L’extradition a été confirmée par un communiqué du gouvernement d’ Hamadi Jebali et une déclaration de son porte-parole, Ridha Kazdaghli. Elle a débouché sur une crise sans précédent au sein de l’équipe dirigeante en Tunisie, sur fond de querelle entre un président laïc et un gouvernement islamiste. Dans un communiqué publié dimanche soir, la présidence a dénoncé une « décision illégale », prise de façon « unilatérale et sans concertation ». Elle a accusé le chef du gouvernement tunisien d'être « sorti de ses prérogatives » et de « ternir l'image de la Tunisie », peut-on lire sur le site Internet du magazine d’information panafricain Slateafrique. Selon Adnène Moncer, porte-parole de la présidence, Moncef Marzouki a découvert l’information comme tout le monde, après sa diffusion par l’agence Tunis Afrique presse (TAP), déclare-t-il dans les colonnes du quotidien La presse de Tunisie. La décision d’extradition a été prise en catimini à 5h,, dimanche matin, alors que le président Marzouki se trouvait dans le Sud du pays pour les commémorations du 70e anniversaire de l’armée tunisienne, révèle le quotidien algérien, El Watan. « Il a été extradé par avion privé à 05h00 du matin », a précisé son avocat tunisien, Mabrouk Kourchid.

Du côté du gouvernement, la réaction ne s’est pas fait attendre. Pour le chef du gouvernement, Hamadi Jebali, « la décision d’extradition est irrévocable et ne nécessitait pas la signature du président de la République», peut-on aussi lire dans El Watan. Dans son communiqué, le gouvernement tunisien estime avoir préalablement « pris connaissance du rapport de la commission tunisienne qui s'était rendue à Tripoli pour s'assurer des conditions d'un procès équitable » pour cet ancien proche collaborateur du guide libyen, Kadhafi. Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue des droits de l’Homme, a dénoncé « une décision en contradiction avec les principes élémentaires des droits de l’Homme ». Début juin, Moncef Marzouki avait affirmé « son opposition de principe » à l’extradition d’Al Mahmoudi, si des garanties sur le respect des droits de l’homme et un procès équitable n’étaient pas réunies.


 

 

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