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Dossier de la Rédaction

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Les copies des examens sous bonne garde

Un dispositif est mis en œuvre pour protéger leur passage dans les centres de correction.

L’épisode de l’incendie du lycée de Mora, la semaine dernière, est encore frais dans les mémoires. Plus de 2.000 candidats au BEPC, dont les copies ont été consumées par les flammes, doivent repasser l’examen le 3 juillet prochain. Avertis, les responsables des autres sous-centres redoublent de vigilance, les copies des élèves doivent être sécurisées avec la plus grande prudence. Au lycée bilingue d’Essos, par exemple, le proviseur, Paul Tiku Ebone, garde un œil attentif sur celles de ses candidats. Son établissement a été choisi parmi les centres de correction de la session 2012. Dans une salle secrète, le proviseur préserve ces précieux documents de toutes intrusions. « Nous sommes comme des militaires en situation de guerre. C’est pourquoi, nous conservons les copies qui nous parviennent dans un coffre fort, ou plutôt une sorte de bunker, capable de résister à une chaleur intense en cas d’incendie », précise Paul Tiku Ebone.

En plus de ce qui tient lieu de bunker, scellé par deux cadenas, le proviseur du lycée bilingue d’Essos a recruté des gardiens spéciaux pour la période des examens. « Ce ne sont pas les gardiens habituels du lycée. Ils dorment ici et s’enferment au sein de l’établissement. Rien ne peut entrer ou sortir sans être vu », affirme-t-il. A la tête de ce système de veille, un surveillant général, sur qui repose tout le dispositif. Les centres d’examen et de correction sont soumis à une confidentialité stricte. L’accès aux copies est limité à un personnel très restreint. A l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC), tout est fait pour que le secret soit bien gardé.

Le cheminement des copies sur l’ensemble du territoire peut être assimilé à une machine bien huilée. Comme l’explique une source à l’Office du bac, « lorsque les élèves ont fini de composer, les copies sont rangées dans des enveloppes, qui elles-mêmes sont disposées dans des cartons avec des codes. Les chargés de mission acheminent ces cartons vers les centres de recoupement, au niveau régional ou départemental. » Après le recoupement, c’est aux centres de tri de prendre la relève. « Ici, les cartons sont reconditionnés, ainsi ils sont sous anonymat, personne ne peut plus les identifier. Ensuite, elles passent au centre de ventilation, pour qu’on les envoie dans les différents sites de correction », révèle-t-on à l’OBC. Chaque étape se passe sous bonne surveillance de l’Office. Les candidats peuvent donc dormir tranquilles.

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