La bonne nouvelle a été annoncée vendredi dernier par le secrétaire d’Etat à la santé publique.

Zéro cas de choléra recensé dans la région du Sud depuis le début de l’année. Mais, les autorités sanitaires de la région doivent rester vigilantes. La recommandation a été faite vendredi dernier, dans la salle des conférences de la Cnps d’Ebolowa, par le secrétaire d’Etat à la Santé publique chargé des épidémies et des endémies. Alim Hayatou présidait, à l’occasion, la cérémonie de lancement de la campagne nationale de lutte contre le choléra dans le Sud. Il a exhorté les acteurs à demeurer vigilants. Pour le secrétaire d’Etat à la Santé, bien que la situation ne soit pas inquiétante, la région du Sud reste une zone propice à l’expansion du choléra, au vu de sa situation géographique. Il a encouragé toutes les populations à s’impliquer dans la lutte contre le choléra dans le Sud.

Pour le délégué régional de la Santé publique du Sud, Jean Blaise Doaw Mekanda, les premiers cas de choléra ont été signalés dans la région, en 2004. Cette année là, 225 personnes ont été atteintes. Neuf d’entre elles en sont mortes. Après une accalmie de six ans, malgré mesures d’urgence prises par le gouvernement, le cholera va ressurgir dans le Sud. Lolodorf, Kribi, Bipindi et Djoum entreront alors dans la danse. Seuls seront épargnés, trois districts de santé sur les dix que compte la région. Au total entre 2004 et 2011, la région du Sud a enregistré 393 cas de choléra déclarés et 17 personnes en sont mortes. Le département de l’Océan, dans ce registre, aura payé le plus lourd tribut, avec 354 cas diagnostiqués et 15 morts. C’est donc dans ce contexte qu’est intervenue la visite de travail du secrétaire d’Etat à la Santé publique à Ebolowa. Une visite ayant réactivé le Comité régional de lutte contre le choléra qui a à sa tête, Jules Marcellin Ndjaga, gouverneur de la région. Question de ne plus se laisser surprendre par cette maladie que l’on peut prévenir en observant tout simplement les mesures élémentaires d’hygiène.