La lutte contre le désordre urbain relancée dimanche par les autorités administratives et municipales.

Après l’initiative de décembre dernier, les autorités administratives et municipales ont une fois de plus relancé l’opération de désengorgement de la chaussée et de lutte contre le désordre urbain. Dans la nuit de dimanche à lundi, le sous-préfet de Douala 3e, Njoya Zakariaou, et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud), Fritz Ntonè Ntonè, sont descendus sur le terrain afin de superviser les opérations de déguerpissement. « Grâce à l’appui de plus d’une centaine d’agents de la Cud et des éléments des forces de l’ordre, nous avons procédé à l’enlèvement de comptoirs jusqu’aux environs de 4h du matin », confie Njoya Zakariaou.

Par ailleurs, les motos-taxis ont également été contraints de respecter des points de chargement et de déchargement précis, tout comme les taxis et les « cargos ». Hier matin, une cinquantaine d’éléments de gendarmerie et les agents municipaux étaient toujours présents sur les lieux, afin d’empêcher les commerçants de s’installer, et de diriger la circulation. « Il ne s’agit pas de brutaliser qui que ce soit, mais d’expliquer aux commerçants qu’ils ne peuvent plus s’y installer. Progressivement, nous allons réduire les effectifs. L’opération est prévue pour un mois d’abord. Nous espérons que d’ici là, les nouvelles habitudes seront entrées dans les mœurs », déclare le sous-préfet de Douala 3e. Mais les commerçants, qui commencent à se plaindre, ne l’entendent pas de cette oreille. Par ailleurs, il s’agit de la énième opération de ce genre à Ndokoti, réputé pour ses embouteillages et l’incivisme de ses populations. Les précédentes opérations n’ont jusqu’ici pas réussi à mettre fin à cette situation.