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Dossier de la Rédaction

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L'ART réfléchit à la réglementation des « Call-box »

« Depuis quelque temps, lorsque je fais un transfert de crédit, le seul bonus que je reçois ce sont quelques sms gratuits. Le surplus de crédit qui nous faisait tant plaisir n’existe plus », se plaint Larissa Ndengue, une jeune lycéenne. 

Elle n’est pas la seule consommatrice de téléphonie mobile à avoir ce sentiment. D’autres ne comprennent pas pourquoi les tarifs de communication auprès de ces espèces de cabines téléphoniques ont été revus à la hausse. Mais, il n’y a pas que les consommateurs qui déplorent cette situation. Même si les raisons diffèrent.

En effet, l’Agence de régulation des Télécommunications (ART) veut se pencher sur le problème car selon elle, les « call-boxeurs » ont abusé des facilités que les opérateurs leur offrent, parce qu’ils « ont profité des marges bénéficiaires pour s’enrichir au détriment des compagnies de téléphone », explique une source à l’ART. Et d’ajouter qu’ « à cause des transferts avec bonus, la vente des cartes de recharge a subit un coup pendant un moment Dans un communiqué rendu public récemment, le régulateur rappelle que la suppression des bonus, mais surtout la hausse des tarifs « ne constituent pas une hausse des tarifs publics des communications, mais une fluctuation de la répartition des marges bénéficiaires dans la chaîne de distribution, du trafic téléphonique ». C’est pour dire que les opérateurs de « Call-box » ont supprimé ou réduit les bonus de transfert et augmenté les prix des appels, passant de 50 F à 75 ou 100 F parce que leurs bénéfices à eux ont été revus à la baisse. Pas parce que les opérateurs de téléphonie mobile ont haussé leurs tarifs.

Seulement, le gendarme du secteur avoue ne pas pouvoir appliquer sa volonté dans ce pan de l’activité qui relève du marché de détail. « Ce segment de marché de la redistribution est totalement libre et l’encadrement de l’Agence reposant sur le marché de gros, le régulateur ne dispose pas de base réglementaire pour l’influencer directement », peut-on lire dans le communiqué signé de Jean Louis Beh Mengue, DG de l’ART. Toutefois, l’Agence ne compte pas rester les bras croisés. Les concertations avec les opérateurs pour réellement baisser les tarifs vont reprendre. Le ministre des Postes et Télécommunications, qui assure la tutelle technique de ce secteur, y tient. En début d’année, Jean Pierre Biyiti bi Essam a demandé à l’ART de poursuivre les négociations avec les opérateurs pour une réduction encore plus substantielle des coûts des communications. Ceci en évitant par exemple la gratuité liée aux cadrages horaires.
Par ailleurs, un texte réglementaire pour le suivi des activités de revente de trafic, ainsi que des relations entre les différents acteurs du secteur à soumettre à la tutelle technique est en préparation.




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