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Dossier de la Rédaction

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Les clés pour assurer un suivi efficace de la décentralisation

Les outils nécessaires au centre d’un atelier qui a débuté hier à Yaoundé.

Permettre au gouvernement de disposer des outils qui renforcent ses capacités de veille et de pilotage de la bonne marche du processus de décentralisation en identifiant les sources de blocage et en y trouvant les solutions les plus appropriées. C’est l’objectif du système de suivi et d’évaluation des compétences transférées adopté lors des travaux du Conseil interministériel des services locaux (Cisl), qui ont eu lieu le 8 mai dernier à l’hôtel de ville de Yaoundé. Il est question depuis hier, dans le cadre d’un atelier ouvert par le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), chargé des Collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo, de procéder à la validation des outils mis en place, pour faire face aux difficultés auxquelles le processus, rendu aux transferts de troisième génération, est confronté.

Des blocages qui ont pour noms selon le ministre délégué : la maîtrise imparfaite des procédures de comptabilisation et de gestion des crédits ; une collaboration insuffisante entre les services déconcentrés de l’Etat et les communes ; l’insuffisance des crédits transférés qui n’intègrent pas les charges inhérentes au fonctionnement des commissions communales de passation des marchés ; l’insuffisance des capacités techniques des communes en maîtrise d’ouvrage… Si ces obstacles n’empêchent pas la poursuite du processus, les pouvoirs publics veulent néanmoins se doter d’outils qui leur permettent de procéder à une évaluation qualitative de l’exercice de transfert des compétences aux collectivités territoriales décentralisées. Des compétences qui doivent être équivalentes aux ressources transférées. Les travaux auxquels participent les représentants des 17 départements ministériels concernés par les transferts, vont permettre de recueillir les différentes contributions et de procéder à une comparaison avec d’autres systèmes de suivi-évaluation dans d’autres politiques publiques, de mieux maîtriser et surveiller le processus. Quatre niveaux d’évaluation sont arrêtés : communal, départemental, régional et national. Les travaux de l’atelier de Yaoundé qui prennent fin ce jour, sont organisés par le Minatd, en partenariat avec le Programme d’appui à la décentralisation et au développement local (Paddel-Giz).

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