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Dossier de la Rédaction

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L’Extrême-Nord inventorie ses projets prioritaires

Le ministre Emanuel Nganou Djoumessi a réuni les forces vives de la région pour recenser les besoins de la population en termes de développement.


Malgré la pluie qui s’est abattue sur la ville de Maroua, les forces vives de la région de l’Extrême-Nord n’ont pas boudé la rencontre avec le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) à la salle des conférences de la Communauté urbaine mardi dernier. Accompagné de ses plus proches collaborateurs,  Emmanuel Nganou Djoumessi est venu à Maroua présenter aux populations les nouvelles méthodes de sélection, de planification, de programmation et de budgétisation des projets et recueillir les besoins des populations pour une meilleure prise en compte de leurs aspirations. C’est le Gouverneur de la région qui a ouvert le bal des interventions en portant la principale doléance des populations de la région. Pour Augustine Awa Fonka, l’Extrême-Nord ne peut emprunter le train de l’émergence sans que la portion Maroua-Kousseri du corridor Douala-Ndjamena ne soit réhabilitée. Long de 276 Km, cet axe de la nationale numéro un dont l’importance économique est avérée connait aujourd’hui une dégradation très avancée. Et le Gouverneur de plaider, « il faut que le gouvernement fasse de cette route un projet prioritaire à court terme ». La valse des interventions tournera autour des infrastructures socio-économiques. La plupart des besoins exprimés concernent les routes, l’électrification et l’adduction d’eau.

Dans le Mayo-Danay par exemple, le bitumage de la route Yagoua-Pouss-Zina-Pouss-Kousseri rentre dans l’ordre des priorités. Dans le Logone et Chari où l’insécurité alimentaire est endémique, l’aménagement des terres autour du Lac Tchad pour la culture du maïs est salvateur pour les populations. Dans le Mayo-Tsanaga et le Mayo-Sava l’extension de l’adduction d’eau à d’autres localités à partir du château d’eau de Mokolo revient comme un leitmotiv alors que les populations du Mayo-Kani sollicitent la construction d’un  barrage de retenue d’eau pour l’agriculture. Le développement humain n’est pas en reste. pour pallier le problèmes des ressources humaines dans certains domaines clés, la création de la faculté de médecine et de pharmacie, de l’institut des mines et de géologie ainsi que la construction et l’équipement de l’Institut supérieur du Sahel viendraient résoudre ce déficit. Emmanuel Nganou Djoumessi a minutieusement consigné toutes ces préoccupations. Mais le Minepat insiste sur la priorisation des projets selon les aspirations et les besoins réels des populations. Pour lui, l’Eta doit à travers ces investissements créer de la richesse, générer des revenus afin d’assurer la promotion économique et sociale du pays.

Le Directeur général de la Planification et de l’Aménagement du territoire déclinera les nouveaux outils d’identification et d’expression des populations. Les plans communaux de développement et les contrats plans sont des mécanismes que les collectivités territoriales doivent internaliser pour impulser le développement au niveau local. Pour le Directeur général de  l’Economie et de la programmation des investissements publics, l’Extrême-Nord dispose de grandes potentialités pour assurer son développement. Il insistera sur la valorisation de ces potentialités au premier rang desquelles, les sites touristiques. D’où la conclusion du Minepat, « il faut voir grand ».

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