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Dossier de la Rédaction

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Le coup de crayon final du Fescarhy

Le festival s’achève ce vendredi après avoir attiré à Yaoundé des amateurs de dessin et d’humour.

Comme les héros qu’il dessine dans son cahier de 32 pages, Charles Amougou, 12 ans, est intrépide. Son amour de l’aventure, mais surtout de la bande dessinée, a conduit ce gamin hier au Cercle municipal à Yaoundé, où se déroule depuis lundi, le Festival de la caricature et de l’humour (Fescarhy). Charles A. a pris place autour d’une table dans le stand « Free style ». Des encadreurs, à travers un atelier, aident les enfants à peaufiner leurs connaissances dans l’art du dessin. « L’école » du Fescarhy ou comment passer d’un gribouillage à un trait, une forme… un visage. Le petit Charles A. est attentif. Déjà auteur de sa propre BD : « Foot de brousse », il compte améliorer les personnages de sa création, essentiellement des animaux qui disputent une compétition de ballon rond dans une jungle à Madagascar.

L’ingéniosité des acteurs de ce festival est saisissante. Des artistes en herbe aux dessinateurs accomplis, chaque participant prouve qu’il en a dans le ventre. Ici, on veut changer le monde avec la pointe de son crayon. C’est pour profiter de cette plate-forme d’expression que le Béninois, Hervé Alladayè (caricaturiste, bédéiste, scénariste et animateur) a accepté, deux ans plus tard, une nouvelle invitation au Fescarhy. Il présente « Carica Show, objectif 2011 », une bande dessinée politique, à caractère satirique. Pour Hervé Alladayè, « c’est une manière d’aider les illettrés, à comprendre la politique par le moyen du dessin. »  L’autre production que le public camerounais découvre dans son stand, est un dessin animé didactique, « J’apprends avec Donami », pour initier les enfants à la lecture et à l’écriture.

La satire, jamais bien loin quand on parle de caricature, est omniprésente au Fescarhy. Que ce soit avec les guignols ou dans les œuvres béninoises et gabonaises, ce sont les politiques qui trinquent. « Je caricature beaucoup le président, parce que ça se vend. On peut dire des choses, que la télévision officielle ne dira pas », souligne Pahé, artiste gabonais, créateur des bandes dessinées « La vie de Pahé » et « Dipoula, le petit albinos ». Hier, pour la clôture du festival, la dédicace du livre « Cameroun : des hommes emblématiques », mais aussi le spectacle « K. Mère Patrie » à l’espace culturel Terre battue. Ce vendredi, dernier jour du Fescarhy, le dénouement se passe au camp artistique de Laba à Nkoabang.

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