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Dossier de la Rédaction

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Des freins aux efforts de sortie de crise au Mali

Toutes les voies de résolution des problèmes du pays semblent minées de blocages.


La crise s’enlise. Le Mali subit. La communauté internationale se mobilise. Mais la coalition semble faillir. Les solutions préconisées tardent à prendre corps. Dernière division en date, le mini-sommet ouest africain d’Ouagadougou de ce week-end, boudé par les autorités maliennes à la dernière minute. Le président Dioncounda Traoré y était annoncé. Finalement, ni lui, ni le Premier ministre Cheik Modibo Diara n’ont fait le déplacement du Burkina Faso. Les participants à la rencontre devaient plancher sur la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Elle a abouti à une injonction aux autorités en place qui doivent former un nouveau gouvernement avant la fin de ce mois. Une situation qui sonne comme un premier coup de froid entre l’organisation sous-régionale et les autorités de transition honnies par une frange de la population et de la classe politique malienne.

Autre blocage, la réticence de l’Onu à autoriser une intervention armée internationale au Mali. L’Union africaine et La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ont pourtant déjà saisi l’Onu à deux reprises sur la question. Et plusieurs pays leur ont témoigné leur soutien. Mais jeudi dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu s’est contenté de menacer jeudi d'imposer des sanctions aux combattants islamistes présents dans le nord du Mali en condamnant la destruction des tombes sacrées. De même, la position et l’attitude de l’Algérie est loin de plaire à certains Etats qui la jugent trop peu préoccupée.

Par ailleurs, au Mali, au nord comme au sud, les rangs sont dispersés. Le Mouvement national de l’Azawad (Mnla), ex-alliée d’Ansar dine, a été mis en déroute par le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), une branche dissidence d’Aqmi qui soutient Ansar Dine. Les négociations entreprises par les médiateurs le sont avec chaque groupe, ce qui ne facilite pas la tâche. En outre, à Bamako, la division demeure. De nombreux Maliens digèrent peu le choix de Dioncounda Traoré comme président de transition et préfèrent le chef des putschistes du 22 mars dernier. Et l’agression qui a failli coûter la vie au président Dioncounda Traoré témoigne assez de l’ampleur de la tension qui règne à Bamako. Et la situation est si préoccupante que l’Union européenne a conditionné l’appui à toute intervention à « un retour effectif à l’ordre constitutionnel » au Mali. Le boycott par les autorités maliennes de la réunion de samedi laisse penser qu’à ce sujet, les choses ne sont pas prêtes de s’arranger. Alors que les yeux restent rivés sur le Conseil de sécurité de l’Onu, dont on attend une décision qui permettra d’abréger le supplice du peuple malien.

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