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Dossier de la Rédaction

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La gendarmerie boucle la 11e phase des contrôles routiers

L’Opération de contrôle, surveillance et répression achevée dimanche 8 juillet sur l’axe Yaoundé-Douala.

Décidément, les automobilistes camerounais n’en démordent pas avec l’excès de vitesse. C’est toujours et encore l’infraction la plus récurrente sur l’axe Yaoundé-Douala. En effet, c’est dimanche dernier que s’est achevée la 11e phase de l’Opération de contrôle, surveillance et répression de la gendarmerie nationale. Un déploiement de trois jours, effectué cette fois au-delà du triangle de la mort. En effet, les équipes de gendarmerie sont allés sur les axes Yaoundé-Bafoussam, Yaoundé-Abong-Mbang, Yaoundé-Sangmelima-Ebolowa et Yaoundé-Douala. C’est donc sur ce dernier axe que l’opération s’est achevée dimanche, avec deux points de contrôle. L’un entre Edéa et Douala, l’autre entre Yaoundé et Boumnyébel. A ce dernier point, le colonel Henri Tchinda, point focal national de la gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière est personnellement aux commandes.

En moyenne, deux véhicules sur dix sont stoppés. Et la tension monte très souvent : « Hier, j’ai payé 25.000 F pour excès de vitesse. Aujourd’hui, vous me réclamez encore 25.000 pour défaut d’extincteur ? Où pensez-vous que je trouve l’argent ? », demande un monsieur, le regard suppliant. Il raconte qu’il a fait laver son véhicule précipitamment ce matin et a oublié de remettre l’extincteur. Mais aucun des gendarmes ne l’écoute. Le dossier de sa voiture est déjà posé sur une table au pied d’un manguier, où plusieurs autres dossiers attendent. Visiblement mécontent, un autre automobiliste paye 25.000 F pour excès de vitesse et repart avec un reçu. « Je paye parce que je suis pressé. Mais je ne suis pas sûr que votre radar m’ait pris en excès de vitesse », ronronne-t-il en s’en allant.

Dans la foulée, un gros porteur est stoppé pour surcharge. « Il a 79 passagers à bord au lieu de 70 », affirme un gendarme en descendant du véhicule. Il est suivi du conducteur et d’autres passagers dont l’un n’a pas de pièce d’identité tandis que celle de l’autre est périmée. Plusieurs autres véhicules sont interpellés pour défaut de port de ceinture de sécurité, ou encore défaut de carte crise. Tous essayent de marchander. Mais, hélas : « Si on n’est pas sévère, jamais les automobilistes ne changeront de mentalité», affirme le colonel Tchinda. Le point focal se réjouit également de ce que le nombre d’accidents a baissé sur cet axe. « On était à 100 accidents par mois. Depuis le début de l’opération, jamais on a enregistré plus de 80. C’est dire que les comportements changent », se réjouit-il.




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