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Dossier de la Rédaction

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Litige foncier autour de la léproserie de Dibamba

La communauté vivant sur place se plaint d’un mauvais partage de terrain.

C’est une délégation constituée de malades de la lèpre et de leurs familles qui débarque hier matin, pancartes en main, devant les services du gouverneur du Littoral. Ils constituent « la collectivité de la Léproserie de la Dibamba » à Yassa, zone à la périphérie de Douala. En jeu, 80 ha de terres sur lesquelles la communauté de 700 personnes devait s’établir autour de la léproserie, mais dont le partage a été mal effectué. En cause, trois « fils du village », mandatés pour le morcellement, mais qui s’en sont approprié une grande partie. L’objet de leur présence ce 9 juillet 2012 à Bonanjo, Boniface Dibonde, chef de la Léproserie du camp I, l’explique : « Nous sommes venus voir le gouverneur pour qu’il règle ce problème de terrain une bonne fois pour toutes. Nous voulons la destitution de ces trois mandataires ».

Tout commence en 2007, selon Jean-Paul Baombè, l’un des porte-paroles de la communauté : « Il y a sept ans, l’Etat a rétrocédé trois terrains sur 80 hectares aux populations de la Léproserie. Nous avons les titres fonciers qui attestent de notre propriété. Nous avons ainsi désigné quatre mandataires, il en reste trois aujourd’hui, pour procéder au partage. Nous avons également délégué 14 personnes, 2 à 3 par quartier, pour nous représenter à ce partage, qui a été mal fait. De plus, ils ont refusé de nous présenter la convention de partage. Nous avons fait appel à tous les services compétents, sans succès ». Mais les habitants de la Léproserie tiennent tout de même à saluer l’intervention du sous-préfet de Douala III, « qui a essayé à son niveau d’apporter quelques voies de sortie de crise ».

C’est sur ces entrefaites qu’arrivent les quatre représentants allés à la rencontre non pas du gouverneur, mais du 1er adjoint préfectoral, comme le souligne l’un d’eux, Paul Ekamla : « Le préfet nous a assurés que notre problème sera pris au sérieux. Il nous a promis d’en faire le rapport au gouverneur et d’appeler à la table des discussions toutes les parties concernées, le Cadastre, les Domaines, le sous-préfet de Douala III et les mandataires ». Des mandataires dont la communauté assure n’avoir aucune nouvelle depuis : « Ils ont fui le village ».



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