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Dossier de la Rédaction

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Les vendeurs à la sauvette persistent et signent au marché Mokolo

Le chef de secteur a fort à faire avec ses 12.000 hommes, dont beaucoup rejettent l’ordre établi.

«On fait quoi avec les places ? Nous sommes là pour vendre et les clients achètent quand ils voient », affirme un jeune vendeur de collants, traînant un mannequin en plastique à l’épaule. Il est approuvé par deux acolytes, l’un proposant des sacs à main, l’autre des pantalons jean. Les trois mousquetaires vont et viennent entre les voitures, guettant en même temps le mouvement des deux agents de sécurité qui font la ronde dans le coin. Même si la circulation est fluide ce lundi matin au marché de Mokolo à Yaoundé, les piétons ont toujours du mal à se déplacer aisément. C’est que les « sauveteurs » ont juste reculé de la chaussée aux trottoirs, où poseurs d’ongles, vendeurs de chaussures, de vêtements, de mèches… se mêlent.

Dans le secteur réservé aux « sauveteurs », lieu dit « Derrière Mobil », le hangar flambant neuf n’est pas encore occupé. C’est là que l’on retrouve Merlin Ngoula, chef secteur élu par ses pairs et installé, la semaine dernière, par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. C’est un homme très courtisé et très occupé. « Nous sommes en train de sensibiliser nos cadets pour qu’ils libèrent la chaussée, les parkings et les servitudes. Mais ce n’est pas facile. Non seulement ils ne veulent pas, en plus ils ne comprennent même pas », regrette le chef secteur.

Il explique qu’au dernier recensement qu’il vient d’effectuer, il y a 12.000 vendeurs à la sauvette dans ce marché. Mais la Communauté urbaine ne reconnaît que les 3.000 qui se sont fait enregistrer pour participer au vote du chef de secteur. « Néanmoins, dans notre recensement, nous avons tenu compte des petits sauveteurs qui se baladent avec un jean ou une chaussure en main toute la journée. Juste pour qu’ils ne soient pas oubliés en cas de recasement ». Surtout que, selon Merlin Ngoula, « ce sont eux qui dérangent le plus. En ce moment, les agents de sécurité courent après eux sur la chaussée qu’ils refusent de libérer. Ils refusent même de s’acquitter de la modique somme de 1.500 F qu’on demande aux sauveteurs pour une place, trouvant que c’est toujours cher payé ».

En plus du problème de ces « petits sauveteurs », qui refusent la discipline, le chef de ce secteur est également en train de penser à l’installation du trop plein de demandeurs de place. « Notre hangar peut contenir à peine 250 comptoirs alors qu’il y a des milliers de vendeurs. Pour un départ, nous pensons mettre 2 à 3 personnes par comptoir, en attendant que la Communauté urbaine ouvre des hangars « sauveteurs » dans les autres marchés de la ville comme promis.», pour l’heure, le hangar de Mokolo pourrait être occupé dès jeudi.




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