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Dossier de la Rédaction

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100 millions emportés lors d'un braquage à Douala

L’enquête menée par la Police judiciaire sur le braquage de la First Trust suit plusieurs pistes.

Lundi dernier, c’est un véritable scénario hollywoodien qu’a connu le Boulevard de la Liberté à Akwa dans la capitale économique. Aux environs de 12h, l’agence d’un établissement de micro-finance, First Trust, se fait braquer. Quelques minutes auparavant, une voiture banalisée arrivait sur les lieux. Malgré son aspect commun, elle est là pour un mouvement de fonds. A son bord notamment, un élément du Gmi N°2, Abdou Njikam, et le responsable des Opérations et du Transit de l’agence, le dénommé Bertrand Dipita. Ils doivent passer par la porte de derrière, comme d’habitude. Sauf qu’il y a des travaux devant l’entrée qui y mène. Le policier descend donc pour sécuriser les lieux et escorter M. Dipita.

Le hic dans l’histoire, c’est que depuis un bon moment, un individu traîne par là incognito. Un témoin rencontré sur place raconte la scène : « Sa tenue ressemblait à celle d’un employé d’Hysacam. Il avait un balai et nettoyait la rue juste devant l’église baptiste. On l’a pris pour un simple balayeur, pourtant il avait une arme sous ses habits ». En fait, il attend le véhicule. Et se met à la suite des deux cibles. Prenant Abdou Njikam par surprise, il lui tire une balle à la tête. Comble de chance pour le policier, la balle ne fait que ricocher sur le bas de sa nuque. Le malfrat tire ensuite deux coups de feu en l’air. L’homme en tenue, malgré sa blessure, se jette sur lui et réussit à lui arracher l’arme. A côté à la Sgbc, Mamert Melingui, qui garde la banque se rapproche de la source des coups de feu. Il reçoit une balle à la cuisse, tirée par un individu derrière lui.

Les deux braqueurs réussissent à s’enfuir sur deux motos conduites par deux autres individus, emportant la mallette d’argent de 100 millions F (montant avancé par un employé de l’institution), ainsi que l’arme de l’un des policiers. Une arme qui sera retrouvée un peu plus loin au niveau de l’ancienne Sonel. Les deux gardiens de la paix finissent à l’hôpital et leur pronostic vital n’est pas engagé. Du côté de l’enquête, les éléments de la Division régionale de la Police judiciaire se sont immédiatement mis au travail. La piste d’une complicité à l’intérieur de la micro-finance est en train d’être explorée. Bertrand Dipita a lui été interpellé pour besoins d’enquête. Et le pistolet automatique arraché par Abdou Njikam est, lui, soumis à un examen minutieux. En effet, ce serait une arme conventionnelle appartenant à l’un des malfrats que le gardien de la paix de 2e grade aurait reconnu comme étant un gendarme avec qui il aurait même eu à effectuer des patrouilles.



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