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Dossier de la Rédaction

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L’inquiétante escalade des Viols d’enfants

Il ne se passe plus une semaine, sans que ces agressions n’alimentent les colonnes de faits divers.

La dernière en date, s’agissant du moins des faits qui nous parviennent, a été perpétrée à Douala, capitale économique. Sur un bébé de 18 mois, par inconnu l’ayant enlevé à sa sœur d’environ huit ans avec qui elle traînait dans leur quartier d’habitation. L’enfant a été retrouvé non loin du domicile familial le lendemain, dans un demi-coma, l’anus, le périnée et le vagin dehors. Autre horreur. A Bertoua dans l’Est du pays, cette fois. Un certain Basile T., 42 ans, est actuellement gardé à vue dans une des cellules du commissariat central de la ville pour avoir abusé de la fille de sa concubine. La gamine, âgée de neuf ans, a déjà subi les assauts de « papa » à quatre reprises. Le « loup » séjourne dans la bergerie depuis neuf mois seulement, partageant la vie de la mère de la victime. Et curieusement, cette dernière tenant à « sauver son mariage » est pour un règlement à l’amiable proposé par la famille de son concubin et le géniteur de l’enfant. Faisant fi du traumatisme subi par la petite, ceux-ci se proposent de prendre en charge les soins médicaux et psychologiques de la fillette.

Selon une enquête de l’Association Adolescence-Idée-Action (AIA) menée avec le soutien de la coopération allemande GIZ, le nombre de viols commis au Cameroun chaque année est important. 50.000 cas de viols dont plus de la moitié concernent des mineurs de moins de 15 ans. Et lorsque ces abus mettent en scène un père et son enfant, un parent (oncle, cousin, neveu, grand-père) ou un proche de la famille et un enfant qu’ils sont censés protéger, la situation émeut autant qu’elle révolte, terrifie autant qu’elle suscite des questions. Au-delà de l’insoutenable, de l’horreur des faits, une question lancinante demeure : pourquoi ?

Maladie mentale, réseaux pédophiles, satanisme et autres pratiques mystiques… Le commun des mortels essaie, comme il peut, de trouver une explication à ces comportements pervers. « Dans une société où les valeurs sont en perte de vitesse, les gens sont prêts à tout pour devenir riches, il faut bien s’y attendre. Surtout que les familles de victimes acceptent voire provoquent des arrangements bancals. Pourtant de tels actes méritent la pendaison tout simplement », assure un sociologue. En attendant d’y être, il reste aux familles à surveiller étroitement leurs progénitures et prier. Le diable rôde, cherchant qui dévorer.


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