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Dossier de la Rédaction

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Commerce intra-africain: l’autre voie de développement à explorer

Les journalistes africains ont été briefés sur le sujet mercredi dernier à Addis Abeba.

Les questions économiques domineront les discussions lors du prochain sommet des chefs d’Etat et du gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’ouvre en fin de semaine. « Booster le commerce intra-africain » reviendra encore à l’ordre du jour du 19e sommet. On se rappelle que ce fut le même thème lors de la dernière rencontre des leaders africains. C’est dire si le sujet préoccupe. Ce choix se justifie.

Les statistiques montrent que l’Afrique vend ses produits plus à l’extérieur qu’à l’intérieur du continent. Elle exporte par exemple 81 millions de tonnes de carburant vers l’étranger et importe 17 millions de tonnes du même produit, soit une différence de 64 millions de tonnes. Entre les pays, le volume des échanges formels et informels demeure en deçà de 20%. En Europe par exemple, le commerce inter-regional représente 60% des échanges.

Ce commerce africain extraverti ne gagne pas non plus en termes de valeur ajoutée et entretient la dépendance économique, exposant le marché africain aux chocs extérieurs. La récente crise financière occidentale en est une parfaite illustration. Déclenchée aux Etats-Unis, elle a été sévèrement ressentie en Afrique, notamment dans le volume des exportations qui a drastiquement chuté. Le secteur du bois où les entreprises ont été contraintes à la réduction des activités, a été le plus touché.

Les leaders africains veulent mettre fin à cette dépendance du marché en promouvant le commerce entre leurs Etats. L’objectif visé en terme de performances économiques est de porter le volume du commerce intra-africain à au moins 25% dans la décennie à venir. Pour y parvenir, il faut des préalables. La mise en place d’une zone de libre échange n’est pas le moindre. La zone de libre échange est un regroupement constitué des Etats ayant concédé entre eux des facilités douanières et tarifaires pour booster les échanges commerciaux. Ceci appelle une réelle volonté politique, pragmatique et soutenue en vue d’harmoniser les règles et les règlements commerciaux.

Autre défi: la construction ou l’amélioration des infrastructures de communication pour faciliter les liaisons et la circulation des marchandises. La réduction du fossé numérique en Afrique est aussi un challenge pour la facilitation des échanges entre les pays. Mais Treasure Maphanga, directeur du Commerce et de l’industrie à l’UA pense que l’Afrique peut commencer avec les infrastructures dont elle dispose actuellement et envisager son amélioration au fur et à mesure.

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