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Dossier de la Rédaction

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Major Asse et Valery Ndongo en vedettes

Le duo se produit ce vendredi 13 juillet au Palais des congrès de Yaoundé.




Rire à s’en rompre les côtes. Rire pour évacuer tout le stress de la semaine. Valery Ndongo et Major Asse comptent secouer les collines de Nkol-Nyada au Palais des congrès. Les deux artistes se produisent ce soir au cours de la 6e édition du « Stand up night Show ». Une « soirée de fou rire » dont la première a été organisée la toute première fois en 2006 au Centre Culturel français, actuel Institut français. Loin des formules classiques, le duo propose au public, un « One man show ». Le style choisi, né aux Etats Unis, permet à un humoriste de s’adresser au public de manière informelle. Sans accessoire, ni déguisement, en racontant des histoires drôles en peu de temps et sans interruption. Si Major Asse a conquis plus d’un avec « Ma copine », Valery Ndongo lui, sait captiver avec « Bienvenu o Kwat » et d’autres sketchs.

Le duo, grâce au soutien principal de l’Institut français de Paris a réussi à faire vivre l’académie mise sur pied il y a six ans. Lors d’une conférence de presse donnée mardi dernier à la « Fondation Muna », les humoristes déploraient le manque de soutien du ministère des Arts et de la Culture. Après Yaoundé, le duo déportera ses valises à Douala Bercy, pour une autre soirée de rire.

« Nous allons nous attaquer aux gigolos »

Major Asse, artiste humoriste parle de la 6e édition du « Stand-up show ».


Vendredi soir, vous lancez la seizième édition des « Stand up night show ». Etes-vous satisfaits jusqu’ici ?

Nous avons une satisfaction totale parce que le premier partenaire que nous voulions avoir sur le « Stand up night show » qu‘est le public a répondu. Le projet a été adopté dès la première édition. Pour nous, c’est une énorme victoire. C’est la raison pour laquelle nous partons des Instituts français, devenus très exigüe, pour le Palais des congrès. Nous espérons y regrouper le maximum de personnes. Nous avons suivi pendant ces années quelques personnes. Sur le plan de la formation, nous avons quatre élèves qui ont fait d’énormes progrès (deux à Yaoundé, une à Douala et une autre à Garoua). Ce sont toutes des filles qui ont été produites dans le cadre du « Kamer Comedy Club » et que nous souhaitons vendre à l’étranger. Nous avons lancé l’Association Africa Stand-up qui nous permet de travailler avec d’autres Africains. Nous avons vendu au moins 2,5 millions de billets lors de nos différents déplacements. Nous n’avons ja mais eu de salle vide. Nous avons fait Yaoundé au moins cinq fois.

Le public devra s’attendre à rire à n’en plus finir demain…

Oui. Le public devra s’attendre à rire de lui-même. Notre objectif c’est divertissement. Nous sommes dans une société coincée. Les gens ont les problèmes de « foirage » , de chômage… Chacun devra venir en se disant je vais rire de mes vices. On ne se moque pas de quelqu’un mais de nous même. C’est pourquoi nous commençons toujours par faire l’autodérision de nos vies actuelles ou passées. En première partie, nous aurons quatre élèves venus de quatre pays avec quatre styles différents. Nous avons un Ivoirien, un Equato-guinéen, un Malien, un Centrafricain. Ensuite, il y aura Valery Ndongo et moi. Nous allons nous attaquer aux gigolos. D’ailleurs, je demande à ces gigolos de pas payer l’entrée. En plus, je parlerai des rebellions africaines, du printemps arabe, du décès de notre « guide », Khadafi. Je vais également parler du retour de notre épervier national. Fanta-Coca demain, ce sera un sujet désuet.

Vous annoncez le « Kamer Comedy Club »…

C’est un projet de l’Association Africa Stand-up. C’est un concept de spectacle d’humour de Valery Ndongo et de Major Asse uniquement. C’est un projet télé, une porte de sortie pour les jeunes qui suivent la formation dans l’académie Africa Stand-up. Nous avons enregistré la première édition les 6 et les 7 juillet à la fondation Muna. Nous avons eu droit à douze prestations dont quatre de Camerounais et huit venus d’autres pays d’Afrique. Nous avons ouvert les spectacles aux étrangers. Nous voulons vendre ces spectacles aux télévisions nationales et étrangères. Nous produisons des textes qui peuvent être vendus à l’étranger. Maintenant, la télévision qui nous tendra mieux la main recevra cette première production. Nous sommes dans le moule des Comedy-club.



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