Ce sera le quatrième du genre dans le pays, après Limbé, Garoua et Yaoundé.

Les premiers contours de ce grand projet qui se propose de préserver la biodiversité et de protéger les espèces animales et florales ont été esquissés au cours de la réunion de la commission départementale, le 3 juillet 2012, dans un hôtel de la place à Bertoua.

La création du jardin zoo-botanique de Bertoua, sur une superficie de 1800 hectares, à cheval sur deux arrondissements à savoir Mandjou et Bertoua II, n’est pas le fait du hasard. Selon la genèse du projet, le site a été découvert en 2007. Après cette découverte, la commission a lancé un avis au public en août 2008, pour d’éventuelles réclamations et constations. Quatre ans se sont écoulés, le temps pour les populations riveraines de procéder aux oppositions avant la tenue de la première réunion de la commission départementale. Laquelle commission est constituée des délégués régionaux et départementaux des Forêts et de la Faune, des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, des chefs traditionnels de la zone concernée, des maires, sous-préfets et bien d’autres personnalités. Elle est présidée par le préfet du Lom et Djerem, Peter Mbu. Ce jardin répond aux préoccupations du gouvernement de la République qui accorde une importance à la conservation de la biodiversité, à la gestion rationnelle des ressources forestières et fauniques à la fois.

Ce jardin, qui sera créé autour d’une agglomération, est aussi une réponse aux attentes des populations de l’Est, région forestière par excellence et zone de prédilection des espèces fauniques variées. A l’image d’ailleurs de la biodiversité camerounaise. Après une journée de travail, la commission a pris la résolution d’effectuer une descente sur le site pour évaluer, une dernière fois, les difficultés (la présence de l’aéroport dans la proximité du jardin et des réclamations des riverains), afin de repréciser les contours définitifs du projet.