Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les questions de paix dominent les travaux de l'Union africaine

L’Afrique réclame une autonomie financière pour gérer ses crises, annonce faite lors de la 21e session du Conseil exécutif de l’UA à Addis-Abeba.

Rude. Voilà l’environnement socio-politique dans lequel s’est ouvert le Conseil exécutif de l’Union africaine qui a tenu sa 21e session ordinaire mercredi 11 juillet dernier à Addis Abeba, en prélude au sommet des chefs d’Etat. Le président de ce conseil, le Béninois Nassirou Bako-Arifari, a mis le doigt dans la plaie, en décrivant point par point les situations d’instabilité qui interpellent l’Union Africaine : La crise malienne, la persistance de conflit entre le Soudan et le Sud-Soudan, la reprise des hostilités au Nord Kivu, les actes de terrorisme au Nigeria, la piraterie maritime en Somalie, les affrontements au Mali, etc.

Face à ces défis sécuritaires, le parachèvement de l’architecture continentale de paix et de sécurité devient une impérieuse nécessité. C’est un instrument devant permettre de trouver des solutions africaines aux crises africaines. Sur la question, le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping a donné des éclairages sur le processus de mise en œuvre de l’architecture de paix et de sécurité. La force africaine en attente (Faa) et la volonté affirmée de l’Afrique de s’approprier la gestion des règlements des conflits sur le continent, a affirmé Jean Ping, ne suffisent pas pour relever les défis. Car, tant que l’essentiel des charges liées a la prévention, la gestion et aux missions de soutien à la paix seront financées par les ressources étrangères, les décisions échapperont a l’Afrique.

Bien entendu, l’intégration africaine demeure un des sujets phares du Conseil. Il devra faire des propositions concrètes aux chefs d’Etat pour le renforcement des communautés économiques régionales. Elles ont un rôle essentiel à jouer l’atteinte des objectifs de cette intégration en brisant par exemple les replis identitaires, en harmonisant les règlementations commerciales, en supprimant les barrières tarifaires, en facilitant la libre circulation, en simplifiant les contraintes douanières. Dans cette perspective, l’Union africaine compte relancer son ambitieux programme de construction des infrastructures pour désenclaver le continent. Des arrangements de financement sont entrepris pour la construction du pont sur le fleuve Gambie.

Une forte délégation camerounaise conduite par le ministre des Relations extérieures participe à ces travaux dont les délibérations se déroulent à huis clos.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière