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Dossier de la Rédaction

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Début du contrôle des vignettes sur les tabacs

Le délai fixé aux opérateurs de ce secteur est arrivé à expiration samedi dernier.

La phase répressive de l’estampillage des tabacs est enclenchée. Les équipes de la brigade de contrôle des fraudes et de la répression du ministère du Commerce (Mincommerce), procèdent dès ce jour à une descente dans les différents entrepôts et commerces à l’effet de s’assurer que les tabacs mis en vente sont bel et bien estampillés. « Nous nous assurerons de l’effectivité de l’estampillage et de l’authenticité de la vignette », a déclaré Martin Charles Abessolo Monefong, chef de la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes. Toutes les dispositions ont déjà été prises, à cet effet, affirme-t-on au Mincommerce. Le contrôle se fera bien sûr dans les dix régions du pays.

Il s’agit là d’une nouvelle phase dans l’opération d’estampillage engagée par l’Etat sur certains produits manufacturés, notamment les alcools et les tabacs. La vignette sur les tabacs est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2012. Le délai initialement fixé par le gouvernement pour le contrôle était le 1er juillet. Mais, suite aux préoccupations soulevées par les opérateurs de ce secteur, le ministre des Finances, à la suite d’une concertation avec eux en juin dernier, a prolongé de deux semaines la date-limite pour les contrôles. Le jour-j est arrivé et les produits non-estampillés seront saisis. « Les tabacs non-estampillés seront purement et simplement détruits », prévient le chef de brigade du Mincommerce.

Alors que le contrôle sur les tabacs démarre, celui engagé sur les alcools porte déjà ses fruits. Les vignettes sur les alcools étant exigibles depuis le 1er juin. En effet, un bureau voisin à celui du chef de brigade du Mincommerce est utilisé comme magasin de stockage pour les alcools non-estampillés saisis. Vins, whiskies, champagnes, le stock est assez important. « Nous avons saisi jusqu’ici plus de 2 000 bouteilles et briques d’alcool », déclare M. Monefong. Des saisies qui, à l’en croire, ne se déroulent pas toujours sans complications. Vendredi dernier devant son bureau, une dame, dont les marchandises ont été saisies, converse avec un autre commerçant en attendant d’être reçue par le chef de brigade. Elle vient de voir 50 cartons d’alcools emportés de son magasin par les éléments de la brigade. Convaincue que ces produits sont de bonne qualité, elle est venue plaider sa cause auprès du chef de brigade. « Ils auraient pu prélever des échantillons », lance-t-elle à son interlocuteur. Et lui de répondre : « On ne peut pas avoir des produits estampillés si nous ne recevons pas les vignettes à temps ». Les deux commerçants repartiront, comme tous ceux qui défilent dans le bureau du chef de brigade, avec une fin de non-recevoir à leur requête. Et il en sera ainsi pour les suivants. « Ce n’est pas facile, mais c’est la loi », réplique le chef de brigade.

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