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Dossier de la Rédaction

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L'Etat veut lever 20 milliards de F.

Le calendrier indicatif des émissions de titres publics du troisième trimestre 2012 vient d’être publié par le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey. Il prévoit quatre émissions de 5 milliards de F chacune, soit au total 20 milliards de F à lever.  

Deux émissions sont prévues au mois d’août (16 et 22) et deux autres en septembre (13 et 20). Les souscripteurs à cette nouvelle émission de bons du Trésor assimilables (BTA) commenceront à être remboursés à partir de février 2013, jusqu’en septembre de la même année.

Il s’agit là de la troisième opération lancée par l’Etat depuis le début de l’année en cours. Les deux premières ayant permis de collecter respectivement 20 et 35 milliards de F. Entre le dernier trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2012, l’Etat aura collecté au total 105 milliards de F en BTA. Les 50 milliards de F obtenus lors de la toute première émission en 2011, ont déjà été remboursés.

Cette nouvelle émission, comme les précédentes, vise à combler le déficit de trésorerie identifié sur la période juillet-septembre 2012. Et pour la deuxième fois, l’Etat a renouvelé l’échéance de 52 semaines. Deux opérations sur les quatre prévues sont concernées. Il s’agit notamment de celles du 29 août et du 26 septembre prochains. Les deux autres courent sur 26 semaines. Un choix qui, d’après Léonard Kobou Djongue, chef de division de la Trésorerie au Minfi, n’est pas anodin. « Les maturités sont déterminées en fonction du besoin ou du projet à financer. Il faudrait s’assurer qu’à la date fixée pour l’échéance, qu’on puisse rembourser et que le projet ayant bénéficié du crédit obtenu contribue également lors de l’acquittement », explique-t-il. Interrogé sur la possible interruption de ce mécanisme de financement avec l’introduction du budget-programme dès l’année prochaine, le chef de division répond : « le budget-programme ne met pas à mal les BTA car c’est un mécanisme de financement qui permet de répondre à un besoin ciblé sur une période ».

Au fur et à mesure qu’il progresse dans cette opération, l’Etat essaye déjà de tracer une courbe de taux qui lui permettra de définir avec exactitude le meilleur pourcentage. « Avec les BTA sur 13 semaines, le taux est de 2,04%. Ceux émis sur 26 semaines ont un taux compris entre 2,14 et 2,15% tandis que, pour la nouvelle maturité que nous avons testée lors du deuxième trimestre, on a eu un taux moyen de 2,4%. Ces taux sont tous bénéfiques, comparés à ceux pratiqués par la Banque des Etats de l’Afrique centrale » déclare Léonard Kobou Djongue.

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