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Dossier de la Rédaction

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Le Fmi à l’Assemblée nationale

Des échanges sur la réforme attendue ont eu lieu hier avec la Commission des Finances.

Il n’est plus un secret pour personne que le 1er janvier 2013, le régime financier de l’Etat promulgué par le président de la République le 26 décembre 2007 sera entièrement appliqué. Celui-ci accorde une place importante à l’action de contrôle des finances publiques par le parlement. L’année prochaine également, la directive de la CEMAC, relative aux lois des finances, et qui accorde une large part à l’action de contrôle de la gestion des finances publiques par le parlement, adoptée par le Conseil des ministres des Finances de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale le 19 décembre 2011, devrait également être appliquée. Deux sujets d’importance majeure qui était au centre de la rencontre hier entre la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale et la mission du Département des finances publiques du Fonds monétaire international (FMI) qui séjourne au Cameroun depuis le 10 juillet dernier à la demande des autorités camerounaises. Comme l’a indiqué Maximilien Queyranne, chef de la mission, celle-ci a pour but d’appuyer le gouvernement camerounais dans la modernisation de l’exécution budgétaire et des contrôles administratifs dans la perspective du basculement attendu le 1er janvier prochain.

La rencontre d’hier, qui s’effectuait à la demande du Fmi, avait pour but de renseigner la mission sur les méthodes de travail de l’Assemblée nationale en général et la Commission des Finances en particulier, pour ce qui est de l’examen des lois de finances et des lois de règlement. Il était également question de voir comment cette institution, chargée du contrôle de l’action gouvernementale, prépare la transition attendue. Mais surtout les implications qu’aura la directive de la CEMAC qui, de l’avis des élus, va induire de nombreuses modifications tant dans la loi portant régime financier de l’Etat que dans celle portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, voire de la Constitution. Il s’agira notamment d’amener la Commission des Fiances à travailler de manière quasi permanente. Qu’il s’agisse de Rosette Julienne Ayayi, la présidente de la Commission, ou des autres parlementaires présents, tous se sont voulus rassurants sur les mécanismes mis en place pour préparer la Commission des Finances et l’ensemble des élus à faire face aux mutations attendues. Outre le séminaire de trois jours organisé à la fin de la session parlementaire de juin dernier à l’attention de toute la Chambre, deux structures ont été mises en place, dont un comité d’adaptation de la Commission des Finances et du budget. Des actions qui, de l’avis de la présidente de la Commission, doivent être complétées par une formation plus accrue des députés.

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