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Dossier de la Rédaction

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La 6e édition du festival Abok i Ngoma est lancée

Amadou Kienou. Un nom qui ne vous dit rien ? Pourtant, vous gagneriez à découvrir l’artiste qui se cache derrière. Comme cela a été le cas pour le public présent au palais des Congrès de Yaoundé lundi dernier, à l’occasion de l’ouverture du festival de danse et de percussions « Abok i Ngoma ».

 Le maître-tambour burkinabè a, en effet, fait parler son talent sur son instrument, mêlant rythmes traditionnels et modernes pour faire bouger de jeunes danseurs sur la scène. Mais pas seulement puisqu’il invitera aussi le ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, à esquisser quelques pas. Mais sur la scène du palais des Congrès, il n’y avait pas que lui. Deux de ses compatriotes, Levy Tierema Koama et Serge Aimé Coulibaly, l’ont, en effet, précédé avec le même succès. Le public a également pu se laisser porter par plusieurs compagnies, dont le ballet national. Mais le clou de la soirée aura bien été la remise de prix à ceux là qui font la fierté de la discipline : Amadou Kienou, Serge Aimé Coulibaly, Germaine Acougny et Merlin Gnakam.

Un avant-goût, en somme, de ce que les spectateurs vivront tout au long de la semaine, puisqu’une vingtaine de groupes de danse se produiront jusqu’à dimanche au Goethe-Institut, à l’Institut français du Cameroun, à la Centrale de lecture publique et à l’espace Othni. Mais le festival ira également vers le public d’Ebolowa et Akom II. Les danseurs eux viennent de Madagascar, du Burkina Faso, du Sénégal, d’Allemagne, du Canada, du Congo, de France, des Usa et bien sûr, du Cameroun. Hier déjà, la compagnie malgache Rary a présenté « Tsangana », une pièce de Ariry Andriamoratsiresy portée par un duo de danseurs qui encouragent, à chaque pas, à garder l’équilibre malgré les douleurs de la vie. Le public a également pu découvrir le solo de Serge Aimé Coulibaly du Faso danse-théâtre dans « Solitude d’un homme intègre ».

Au-delà des spectacles, comme l’a indiqué Elise Mballa Meka, promotrice du rendez-vous, il y a l’invitation du mouvement hip hop à communier avec la danse et les percussions. Plusieurs artistes comme le groupe Sumanja, Lady B ou encore Prosby presteront ainsi ce jeudi. En attendant la clôture, le public aura droit ce mercredi au solo de Germaine Acogny « Songook Yaakaar » et au spectacle de percussion d’Amadou Kiénou.

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