La cérémonie de fin de formation a eu lieu hier au campus de Simbok à Yaoundé.
Comment les forces armées peuvent-elles relever les défis sécuritaires liés à l’urbanisation en Afrique ? C’était la problématique du module « prospective » présenté par les officiers de la 7e promotion du Cours supérieur interarmées de défense (Csid) arrivés en fin de formation au Cameroun. Sur le thème « l’urbanisation et les défis sécuritaires en Afrique à l’horizon 2020 » ils ont présenté les différents scénarii possibles qui s’offrent à eux. Dans un environnement marqué par des mutations démocratiques, ils ont reconnu la prépondérance de l’autorité civile à laquelle les forces de défense doivent apporter leur appui en vue de garantir la sécurité, et en apportant le soutien nécessaire au développement. Une démonstration fortement saluée par l’assistance. « Un exercice qui vient à point nommé car il cadre avec la volonté actuelle des pouvoirs publics du Cameroun de lutter contre le désordre urbain », s’est félicité le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé de la Gendarmerie nationale (Sed). Jean Baptiste Bokam présidait la cérémonie au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.
Au total, ils étaient 42 lauréats, tous officiers, issus de 22 pays, dont une dizaine du Cameroun. Au rang de ceux que Jean Baptiste Bokam a tenu à saluer comme faisant partie de la « crème que constituent les officiers brevetés », une femme venue de l’armée de terre de la République démocratique du Congo. Après 11 mois de formation, ils sont désormais aptes à prendre en charge des commandements ou à assumer des tâches de direction et même à avoir une vision critique et une ouverture sur le monde, comme s’est félicité le général de division, commandant le Cours supérieur interarmées de défense, Esaïe Ngambou. Ils peuvent désormais maîtriser les questions de défense et appréhender les menaces éventuelles, s’est félicité Jean Baptiste Bokam. Le Sed les a invités à être des partenaires de la paix et du progrès social. Le clou de la cérémonie a été la remise aux lauréats des brevets, des attestations de master 2, fruits de leur passage à l’université de Yaoundé II et des insignes.
