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Dossier de la Rédaction

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La mise au point du Grand chancelier sur la Polémique sur l’université catholique

Alors que le débat s’anime au sujet de statistiques concernant les origines des enseignants et étudiants de la Faculté des sciences sociales et de gestion de l’Université catholique d’Afrique centrale, le Grand chancelier de l’UCAC s’explique.

« 1- L’ACERAC, responsable et fondatrice de l’UCAC, est l’Association des conférences des évêques d’Afrique centrale, regroupant le Cameroun, la Centrafrique, le Congo (Brazzaville), le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale.

A l’occasion de la première visite du pape Jean-Paul II au Cameroun, en août 1985, un comité de laïcs avait demandé la création d’un Institut catholique à Yaoundé. Le pape Jean-Paul II, ouvert à cette sollicitation jugée opportune, a créé l’université catholique d’Afrique centrale, Institut catholique de Yaoundé regroupant les 6 pays mentionnés.

2- De 1991 à 2008, pendant plus de 15 ans, le Grand chancelier était le cardinal Christian Tumi, nommé par la Congrégation romaine pour l’éducation catholique. En juillet 2008, les évêques de l’ACERAC ont élu un autre Grand chancelier, en la personne de l’archevêque de Yaoundé, Mgr Victor Tonye Bakot.

Qu’est-ce qu’un Grand chancelier ? Il est comme un président de conseil d’administration dans une société. Il préside au conseil supérieur dont les représentants sont nommés par chaque conférence épiscopale des pays de l’ACERAC.

C’est ainsi que les 7 et 8 juin derniers, un conseil supérieur convoqué par le recteur de l’UCAC, le père Richard Filakota, un Centrafricain, et avalisé par le Grand chancelier, s’est tenu sur le campus de Nkolbisson, conseil au cours duquel un certain nombre de décisions et de résolutions ont été prises. Entre autres décisions, la nomination du père Ludovic Lado, SJ, comme professeur de 3e classe ; la prorogation du mandat du père Kisito Forbi, SJ, comme doyen de la faculté de philosophie ; tous les deux jésuites, et bénéficiant des encouragements de l’UCAC.

Ce même conseil a reçu des statistiques concernant les enseignements et les étudiants de la faculté des Sciences sociales et de gestion de l’UCAC. Ces statistiques confirment le pressentiment des membres dudit conseil au sujet d’un certain nombre de recrutements des enseignants et des étudiants. Alors, le conseil supérieur a demandé expressément au doyen de la faculté des Sciences sociales et de gestion, d’éviter que le déséquilibre régional ne perdure, et qu’on corrige progressivement cette situation devenue scandaleuse, parce que l’université catholique n’appartient pas à un pays, encore moins à une région du Cameroun qui en compte 10. Le conseil supérieur estime que c’est une exigence de charité sinon de justice.

En outre, les décisions qui sont prises doivent être rendues officielles par un mandataire qui n’est autre que le Grand chancelier, qui ne prend pas de décision en son nom, mais au nom de la collégialité épiscopale qu’il représente en tant que mandataire. Evitons donc l’amalgame, à savoir, un mandataire est contre une région. Il ne saurait agir ainsi sans outrepasser ses prérogatives de mandataire.

Les évêques sont des pasteurs qui doivent promouvoir la justice, la charité, le bien commun. En demandant que l’université catholique soit ouverte à tous en Afrique centrale, ce conseil ne fait que réaliser la mission de l’Eglise, où tous sont invités au partage, en tenant compte des compétences et du mérite, bien sûr. En invitant tous au partage et à la probité éthique, cela ne peut être qu’évangélique. »

Le Grand Chancelier de l’UCAC

 

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