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Ghana: l’après-Atta Mills commence

John Dramani Mahama a prêté serment comme président au parlement mardi.


C’est à l’ex-vice-président John Dramani Mahama à qu’il revient de conduire le Ghana après le décès mardi du président John Atta Mills. Il a prêté serment comme nouveau président de la République ce même mardi, lors d’une session extraordinaire du parlement, conformément à la Constitution. « Je veux assurer les Ghanéens que tout est en ordre. Nous allons maintenir la paix, l'unité et la stabilité qui font la réputation du Ghana », a-t-il déclaré après son investiture.

Les drapeaux sont en berne sur toute l’étendue du territoire ghanéen et doivent le rester pendant une semaine, en attendant la date officielle des obsèques. Les hommages fusent de partout, en faveur d’un homme qui aura marqué par sa façon de gouverner. « C’est le jour le plus triste de l’histoire de notre nation, les larmes ont englouti notre nation et nous sommes profondément attristés et bouleversés. J’ai perdu un père, un ami, un mentor et un camarade de haut rang », a reconnu John Dramani Mahama. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a salué la mémoire de son homologue disparu. Atta Mills « a travaillé inlassablement pour améliorer la vie des Ghanéens. Il a aidé à promouvoir la croissance économique au Ghana (...) et en a renforcé la solide tradition démocratique », a-t-il affirmé. Les condoléances continuaient d’affluer de différents pays du monde hier, lorsque nous mettions sous presse.

Même si les Ghanéens auront du mal à tourner la page, l’heure est désormais à l’après-Atta Mills. L’ancien président avait été élu fin 2008 et devait briguer en décembre prochain un second mandat de quatre ans, après avoir été désigné par son parti en juillet 2011. Lors de ces primaires, John Atta Mills l’avait emporté avec près de 97% des voix des délégués sur son unique rivale, Nana Konadu Agyemang Rawlings, la femme de l'ex-président Jerry Rawlings, qui fut pourtant son mentor. Il reste à présent à savoir si le National Democratic Congress (NDC au pouvoir) organisera de nouvelles primaires pour désigner son nouveau représentant à la présidentielle de décembre.

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