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Dossier de la Rédaction

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300 millions de dommages et intérêts réclamés dans l'affaire Dubuisson

Montant demandé hier au titre de dommages et intérêts par la famille de la victime, Marie-Thérèse Badjeck.

Lors de la 2e audience concernant l’affaire Dubuisson hier, les ayants droit de Marie-Thérèse Badjeck, épse Dubuisson se sont constitués partie civile. Ces derniers sont composés du fils Dubuisson, de la fratrie Badjeck et leur mère. Leur conseil a réclamé 300 millions F au titre des dommages et intérêts. En outre, il a fait part à la cour des difficultés pour établir un jugement d’hérédité, compte tenu du fait que les pièces d’état civil de la victime et de son fils ont été « déposées au consulat de France bien avant le drame ». Par ailleurs, lors du réquisitoire du ministère public, des contradictions dans les propos de l’accusé ont été relevées. « La thèse de la mort accidentelle tel qu’on a voulu nous faire croire lors de la dernière audience est fausse. Il s’agit d’une mort intentionnelle et volontaire ».

Ainsi, selon le ministère public, tout d’abord, Jacques Dubuisson a déclaré avoir aperçu son épouse bien vivante, au moment où il se rendait dans la cour. Ensuite, ce dernier aurait affirmé dans un premier temps que les faits se sont déroulés aux environs de 16h. Or, d’après les différents témoins ayant défilé à la barre, les faits se sont déroulés entre 22h et minuit. De même, lors de l’information judicaire, Jacques Dubuisson aurait dans un premier temps déclaré que ce sont les gendarmes qui sont à l’origine de la mort de son épouse. Pourtant, ceux-ci, d’après les témoins, sont arrivés lorsqu’elle était déjà morte.

Puis, il a affirmé ignorer la cause de sa mort. Dans une troisième déclaration à la cour, il a enfin dit que son épouse a reçu une balle accidentellement. Celle-ci aurait voulu lui arracher son arme, alors qu’il tentait de se tirer une balle. De même, Jacques Dubuisson a affirmé avoir perdu connaissance au salon, après s’être tiré une balle. Or à l’arrivée des gendarmes, la seule flaque de sang au salon provenait du corps sans vie de son épouse. Pour le ministère public, Jacques Dubuisson a « simulé un suicide » dans la chambre conjugale, où se trouvait du reste une flaque de sang. C’est d’ailleurs là qu’il aurait été retrouvé parfaitement conscient par les gendarmes à leur arrivée. Enfin, l’accusé a déclaré que les deux coups de fusils étaient partis instantanément. Ce qui va à l’encontre d’affirmations de témoins (une serveuse du restaurant et le fils Dubuisson notamment), qui disent avoir entendu deux coups de fusils distincts, après un laps de temps.

Aussi, pour le ministère public, « l’assassinat ne fait l’ombre d’aucun doute ». Un assassinat considéré comme prémédité du reste. En témoigne des propos du fils Dubuisson d’après qui, l’arme du crime en panne, aurait été réparée par Jacques Dubuisson quelques jours avant les faits. Tout comme les papiers d’état civil déposés au consulat de France. Aussi pour l’un des avocats de la partie civile, « l’incident du 29 au 30 décembre n’était qu’un alibi. Tout était déjà programmé ». Au moment où nous mettions sous presse, les débats se poursuivaient.



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