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Dossier de la Rédaction

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La vente de porc en forte baisse à Douala

Depuis l’annonce de la maladie rouge, nombre de consommateurs semblent avoir perdu l’appétit…

Le lieu est toujours aussi bruyant. Mais les porcs ont perdu le « beau regard » que la légende populaire leur prête. A côté, les visages des vendeurs sont encore plus dépités. Au « marché des chèvres » de New Bell par exemple, sur les 47 porcs qui étaient quotidiennement abattus ici par le passé, on est tombé à 15. Et encore… « Les bouchers refusent de plus en plus de prendre la viande car le contrôle de la qualité va jusque dans les chambres froide. La moindre tache est suspecte », déclare Paul D. Baudelaire, braiseur dans une vente à emporter de la ville, qualifie les maladies rouges de « malchance ». Raison, sa recette moyenne de 60.000 F par soirée a chuté à environ 12000 F, qu’il atteint d’ailleurs avec beaucoup de difficultés.

Depuis l’annonce des maladies rouges dans le Littoral (peste porcine, salmonellose, rouget), en début du mois, une certaine psychose s’est installée au fil des jours chez les consommateurs. Du coup, les vendeurs passent des journées entières sans écouler 10 kilogrammes. « A chaque fois qu’un client s’arrête devant un étal, il hésite avant d’acheter. On se croirait à l’époque de la fièvre aphteuse ou encore de la grippe aviaire », s’inquiète Symphorien. Une source bien introduite au « marché des chèvres » explique que depuis le 2 juillet, le business est entré dans… le rouge. « La première semaine l’on est passé de 47 porcs abattus par jour à 30, la deuxième de 30 porcs à 15 hier », indique notre source.

Selon les vétérinaires rencontrés lors de la saisie de 550 porcs, il y a environ deux semaines du côté de Ndobo, et détruits à la décharge d’Hysacam, c’est la catastrophe dans nos marchés. Les commerçants et les clients sont désemparés. Pourtant, d’après une source sanitaire, la maladie du porc ne se transmet pas de la bête à l’Homme. Tout simplement, lorsqu’une ménagère ou un braiseur achètent une viande contaminée, la lavent et versent l’eau à proximité d’un élevage, la bactérie qui se multiplie à l’air libre peut contaminer le cheptel. Le contact de la bactérie à la chaleur la détruit, il n’y a pas de quoi paniquer.



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