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Dossier de la Rédaction

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L’impératif de performance

Au-delà de son caractère rituel et protocolaire, la conférence des gouverneurs de région ouverte avant-hier par le MINATD revêt une importance toute particulière. En raison du contexte socio-politique spécifique dans lequel se tiennent ces assises. Un environnement essentiellement dominé par la détermination du président Paul Biya d’engager résolument le Cameroun sur la voie de l’émergence. A travers une modernisation accélérée, trépidante, irréversible.

En témoigne notamment le lancement tous azimuts de projets structurants dont la réalisation effective est appelée à donner un coup de fouet à la croissance, au profit du plus grand nombre possible de citoyens. Y compris – et surtout – dans les zones les plus reculées de l’arrière-pays. Il s’agit, a réaffirmé le chef de l’Etat, de satisfaire à un impératif : construire un Cameroun fort. Dans la paix, l’unité, la concorde, avec toujours plus de justice sociale. C’est le sens du gouvernement de mission formé au lendemain de l’élection présidentielle du 9 octobre 2011. Aux «nouveaux mousquetaires », Paul Biya avait prescrit célérité dans une « nouvelle dynamique » qui s’inscrive dans une logique d’obligation de résultat.

Or, précisément, le développement se traduit en réalisations palpables sur le terrain, c’est-à-dire sur le champ de compétence des gouverneurs de région et des collaborateurs placés sous leur autorité. Là-dessus le décret du 12 novembre 2008 fixant les attributions des chefs de circonscriptions administratives est sans équivoque qui dispose que le gouverneur « est dépositaire de l’autorité de l’Etat dans la Région ». Il lui revient, à ce titre, de veiller à la mise en œuvre du plan et des programmes de développement économique et social. Et, à l’expérience, c’est ici, sur le terrain, que les initiatives les plus généreuses, parce que porteuses de progrès pour tous coincent. Inhibées, vampirisées par les méfaits d’une inertie désastreuse qui se développe hélas ! Autour des « chefs de terre ». L’incidence qui en résulte est des plus nocives.

A l’instar de ces nombreux projets de construction des infrastructures de communication plombés de manière récurrente par des avatars liés aux indemnisations des populations impliquées dans lesdits projets. Avec, dans la plupart des cas, des complicités actives ou passives de certaines autorités administratives. En ce moment, les travaux de construction de la route Sangmelima-Mengong piétinent. Explication du principal responsable du chantier : « Si l’emprise avait déjà été complètement libérée, nous serions bien plus avancés ».

Il n’est ni concevable, ni admissible que les gouverneurs de région mènent ou laissent développer autour d’eux et sous leur responsabilité des actions contraires aux prescriptions présidentielles. Ce serait ramer à contre-courant du combat que le chef de l’Etat (de qui ils tiennent leurs charges) a engagé contre « les dérives sociales que sont la fraude, la corruption, voire la délinquance ». La « République exemplaire » au service de l’épanouissement collectif que prône le promoteur du Renouveau doit impérativement prendre racine à la base, sur le terrain. Avec le concours et l’engagement sans équivoque de ces hauts commis de l’Etat sur qui repose, dans une large mesure, le succès de la politique des Grandes Réalisations conduite par le président Biya. Cela implique que la préfectorale tout entière consente à se remettre en cause pour revêtir des habits neufs, afin de se mettre à la hauteur des attentes des populations. Au demeurant, les performances des uns et des autres devraient s’apprécier désormais à l’aune des réalisations conduites avec succès dans leur zone de compétence. Plus aucune place ne devant être laissée aux discours creux. Juste bons pour amuser la galerie et se décharger, le cas échéant, sur une « haute hiérarchie » qui a bon dos. Les uns et les autres doivent se convaincre définitivement que l’indéniable auréole de leurs hautes fonctions s’accompagne d’une écrasante responsabilité. Ils ne sauraient s’y dérober. Et l’on attend d’eux qu’ils soient avant tout agents de développement, au service de l’intérêt général.

 

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