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Dossier de la Rédaction

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28 milliards de F pour l’aquaculture

C’est le montant  qui sera alloué par Eximbank Israël à un projet pilote  privé présenté vendredi dernier à Yaoundé.

 

D’après des statistiques recueillies au ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), le Cameroun a importé environ 200 000 tonnes de poisson en 2011. Soit près de 100 milliards de F de dépenses pour satisfaire les besoins nutritionnels de la population. Pour réduire cette dépendance en produits halieutiques, le Minepia, en partenariat avec Cameroon Ingenieering et Aquaculture Production Technology (Apt) Israël se sont donné pour ambition  de doubler la production aquacole en cinq ans. Ce qui va permettre de réduire le volume des importations. Ainsi donc, à partir de 20 sites choisis au Cameroun, 100 000 tonnes de poisson seront produites sur une durée de cinq ans. Le financement de ce projet-pilote qui regroupe dans sa première phase sept bassins de production s’élève à 28 milliards de F. Dans le même ordre d’idées, « le Minepia devra signer un mémorandum d’entente avec Israël en guise de contre-garantie », a souligné Fabien Omboudou, promoteur du projet.

Au cours de l’atelier de présentation, vendredi dernier à Yaoundé, du projet « Business plan for Advanced Fish production Project in Cameroon », le ministre Taïga a encouragé cette initiative du secteur privé parce que le Cameroun, dit-il, dispose d’atouts indéniables pour réduire le déficit halieutique. Entre autres, une façade maritime de 360 km avec un plateau continental de 14 000 kilomètres carrés, une zone économique exclusive de 25 000 kilomètres carrés, une surface totale des eaux intérieures de 4 000 000 d’hectares, et des hommes d’affaires créatifs .

D’après Fabien Omboudou, les premiers poissons issus de ses fermes seront consommés dans 18 mois. « Quatre  des sept bassins-pilotes sont déjà identifiés dans les rivières Moungo,  Lobé à Kribi, le fleuve Sanaga à Batchenga et le Ntem à Ambam », a-t-il ajouté. Au total, 20 bassins de production seront éparpillés dans tout le pays. Chaque bassin sera considéré comme une ferme centrale autour de laquelle seront créées des fermes-satellites. « L’objectif est de faire du Cameroun le premier producteur de poisson en Afrique centrale parce que chaque Camerounais est un producteur potentiel de poisson », a conclu le promoteur. Des opportunités auxquelles l’ambassadeur d’Israël, Mikki Arbel, a promis d’apporter un soutien inconditionnel à travers le transfert de technologies. Le tilapia et le poisson-chat sont les variétés qui seront produites.

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