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Dossier de la Rédaction

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Bertoua qui attend le président Paul Biya

La capitale régionale de l’Est bouillonne dans l’attente du chef de l’Etat.


 

Les 400 chambres d’hôtel de la ville Bertoua sont prises. Le chef-lieu de la région de l’Est grouille de monde, dans la perspective de la cérémonie de la pose de la première pierre du barrage de Lom Pangar. C’est par ici que tout transite. Bertoua constitue en effet une étape quasi incontournable sur la route du chantier situé à 110 km au nord de la ville, à la lisière de la réserve forestière et faunique de Deng-Deng. Elle est la ville qui, naturellement, présente une grande capacité d’accueil  à des centaines de kilomètres à la ronde. Mais alors que le chiffre d’affaires grimpe, les hôteliers sont plutôt préoccupés. C’est que la demande en chambres a tellement  dépassé l’offre que les gérants, eux-mêmes, en perdent le sommeil. « Les sollicitations sont nombreuses et le téléphones n’arrête de sonner », confie G. T, propriétaire de deux établissements dont un hôtel deux étoiles et un autre d’une cinquantaine de chambres toutes occupées, alors que les travaux de finition sont en cours.

Dans les marchés, c’est la même effervescence. Les vivres s’écoulent à un rythme difficile à soutenir par les « bayam-sellam ». L’effet est immédiat sur les points de restauration.  B. L qui braise la carpe et le maquereau, à la devanture d’un débit de boisson au quartier Bodoumou, ne sait plus où donner de la tête. Elle a écoulé dans la soirée de lundi, après la dernière visite préparatoire sur le site du barrage d’une délégation interministérielle, les réserves d’une semaine. « J’ai envoyé une de mes filles à Tibati pour faire de nouvelles provisions, explique-t-elle ». La bière coule à flots et les nuits sont longues… Sur les terrasses des bars, dans les bureaux, au marché, la plupart des conversations tournent autour de l’événement.

Au siège de la région, les contacts se multiplient. Le gouverneur reçoit à tour de bras. A peine rentré, dans la matinée d’hier, de l’aéroport Samuel Dieudonné Ivaha Diboua n’a cessé de recevoir des partenaires locaux contribuant à l’organisation des festivités de même que des personnalités locales ou venant de Yaoundé et d’autres villes. « Nous sommes prêts », assène le gouverneur.

A Lom Pangar, faudrait-il le rappeler, notre pays est en train de se doter d’un barrage réservoir d’une capacité de six milliards de mètres cubes pour la régulation du débit de la Sanaga. Ce fleuve, le plus long du Cameroun (916 km) renferme la moitié du potentiel hydroélectrique du Cameroun. Le barrage en construction produira en outre de l’électricité à hauteur 30 mégawatts pour les besoins domestiques de la région de l’Est.

 

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