Dominique Viard, directeur général de l’hôtel, précise : « Ce n’est pas la première fois que je donne de mon sang. Je sais que ce geste de ma part et celui de mon personnel va sauver des vies et c’est cela le plus important ». « En outre, nous voulons susciter une prise de conscience, amener d’autres structures à faire de même, à donner un peu du leur pour sauver des vies. Le problème de pénurie ne se pose pas peut-être avec acuité ailleurs, mais il existe quand même », a insisté le Dg.
Première étape, la prise des paramètres. Les infirmières confirment que le donneur potentiel est éligible après un interrogatoire rigoureux sur ses antécédents familiaux, son état de santé etc. Si au final tout va bien, on lui prend un peu du précieux liquide. En fin de journée donc, 40 litres ont été collectés – ce sang subira certes un autre traitement avant son utilisation. Principal pourvoyeur des autres formations sanitaires de la ville, l’hôpital Laquintinie a besoin d’actions comme celles-là pour faire face à la forte demande. Quant à l’hôtel, question gestes, entre 2008 et 2010, il a fait réfectionner trois foyers à Bepanda, New Bell et Nylon. Des salles de classe à l’école Petit Joss de Bonanjo ont subi le même traitement en 2011.