Suffisant pour justifier la réunion de concertation tenue hier à l’hôtel Sawa. Le Minader a rappelé l’option pour « la révolution agricole silencieuse » prise par le chef de l’Etat, laquelle révolution « a surtout besoin d’hommes et de femmes aguerris, capables de conquérir les marchés. » Seulement, voilà, ces acteurs ont parfois des problèmes de route (rendant difficile l’accès aux bassins de production), du mal à produire en quantité suffisante (d’où l’appel à une mécanisation effective, le plus vite possible), des soucis en matière de ressources humaines qualifiées, etc. Il arrive aussi que la fiscalité y aille de son poids.
Ces aspect et bien d’autres ont été abordés, les deux ministres posant des questions, demandant des précisions, prenant des notes ou prodiguant des conseils (comme la mutualisation des équipements). Le champ ouvert hier continuera à être labouré, les deux parties regardant dans la même direction. D’après le Minader, les pouvoirs publics se pencheront sur les problèmes soulevés, pour administration de solutions rapides. Il a par exemple été envisagé la mise à disposition de personnels spécialisés auprès des producteurs (comme des ingénieurs agronomes). C’est sans doute à ce prix que le Cameroun pourra être, selon le vœu d’Essimi Menye, « présent sur les grands marchés douze mois sur douze. »