Depuis 1962, année de la création de la Conférence des femmes africaines, les objectifs poursuivis étaient l’émancipation, la promotion de la justice et de la paix, le lien avec les femmes d’autres continents. Avec les indépendances africaines, puis l’avènement de la démocratie, les aspects liés à la sensibilisation, l’éducation au respect des droits de la femme, la lutte contre la pauvreté, ont été intégrés. Bien plus tard, la participation au développement, politique, économique et social des pays a pris le pas. Et ces combats ont porté avec les exemples cités plus haut.
Cela dit, la femme sans autonomie économique continue d’être la cible de manipulations, victime des guerres, de la famine, du Vih/sida, de l’inégalité, de mortalité lors des accouchements, de violences conjugales, de discrimination dans l’accès aux postes de responsabilités, etc.
Maurice Tchoffo Sa’a, Sg de la région du Littoral, qui présidait la cérémonie, a demandé aux femmes de proposer des stratégies d’amélioration de la situation de la femme africaine, de poursuivre la lutte pour un accès équitable des jeunes filles et femmes à l’éducation, à la formation et à l’emploi, et d’initier une véritable réflexion sur la place tenue et à tenir par les femmes, hier et aujourd’hui.