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Dossier de la Rédaction

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La bailleresse meurt après une bagarre

Marie Mado Ndomè Ndedi, 56 ans, décède jeudi à Ngodi suite à une rixe avec des locataires. On est aux environs de 22h ce 26 juillet 2012. Dans une cour du quartier Ngodi, c’est panique et branle-bas. Marie Mado Ndomè Ndedi, quinquagénaire, vient de s’écrouler. Tout de suite, on oublie la bagarre qui faisait rage quelques instants plus tôt entre le fils de la bailleresse et celui de la locataire, Madeleine Batanguè, 63 ans. C’est aux environs de 21h que l’empoignade commence entre les deux garçons. Le fils de dame Batanguè, moins âgé, en pleine préparation des épreuves pratiques du probatoire technique, ne fait apparemment pas le poids. Et ce sera l’étincelle d’une soirée funeste qui s’achèvera dans les larmes et les imprécations aux urgences de l’hôpital Laquintinie de Douala.

En effet, les deux femmes, qui ont déjà un lourd passif de querelles, la dernière ayant eu lieu lundi dernier, se jettent dans la bataille. Même si à l’origine, c’est pour séparer les deux jeunes adultes. Sauf que derrière ces coups qui jaillissent de part et d’autre, il y a une histoire de maison que Madeleine Batanguè doit absolument libérer, de l’avis de Marie Mado Ndomè Ndedi. Cette dernière lui reprocherait de ne pas tenir l’endroit dans une hygiène irréprochable. Et au fil des jours, les disputes s’enchaînent et s’amplifient. Pour connaître leur sommet ce fatidique jeudi. Mais quand la bailleresse perd conscience, tout cela devient dérisoire et tout le monde unit ses efforts pour la transporter rapidement d’abord au centre de santé des Sapeurs de Ngodi. Là-bas, il leur est demandé de l’emmener dans une formation sanitaire où elle recevra des soins plus adéquats. Ce sera trop tard à Laquintinie.

Une fois le dernier souffle de Marie Mado Ndomè Ndedi rendu, les accusations fusent. Pour ses enfants, selon toute vraisemblance, la défunte aurait pris des coups mortels dans la mêlée. Devant la situation, d’après le témoignage de la cadette de Madeleine Batanguè, la vieille dame et son fils se rendent eux-mêmes à la brigade de gendarmerie qui jouxte la salle des Fêtes d’Akwa, afin de signaler le drame. Ils seront redirigés vers la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, où ils seront interpellés et entendus pour les besoins de l’enquête.

 

 

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