En effet, les deux femmes, qui ont déjà un lourd passif de querelles, la dernière ayant eu lieu lundi dernier, se jettent dans la bataille. Même si à l’origine, c’est pour séparer les deux jeunes adultes. Sauf que derrière ces coups qui jaillissent de part et d’autre, il y a une histoire de maison que Madeleine Batanguè doit absolument libérer, de l’avis de Marie Mado Ndomè Ndedi. Cette dernière lui reprocherait de ne pas tenir l’endroit dans une hygiène irréprochable. Et au fil des jours, les disputes s’enchaînent et s’amplifient. Pour connaître leur sommet ce fatidique jeudi. Mais quand la bailleresse perd conscience, tout cela devient dérisoire et tout le monde unit ses efforts pour la transporter rapidement d’abord au centre de santé des Sapeurs de Ngodi. Là-bas, il leur est demandé de l’emmener dans une formation sanitaire où elle recevra des soins plus adéquats. Ce sera trop tard à Laquintinie.
Une fois le dernier souffle de Marie Mado Ndomè Ndedi rendu, les accusations fusent. Pour ses enfants, selon toute vraisemblance, la défunte aurait pris des coups mortels dans la mêlée. Devant la situation, d’après le témoignage de la cadette de Madeleine Batanguè, la vieille dame et son fils se rendent eux-mêmes à la brigade de gendarmerie qui jouxte la salle des Fêtes d’Akwa, afin de signaler le drame. Ils seront redirigés vers la division régionale de la Police judiciaire du Littoral, où ils seront interpellés et entendus pour les besoins de l’enquête.