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Dossier de la Rédaction

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Pourquoi les lenteurs dans l'import

Un audit du Comité Fal sur les procédures au Port de Douala présenté au public mardi.

 

Le délai d’enlèvement des marchandises à l’import au port autonome de Douala (Pad) reste trop long, entre 15 et 20 jours en moyenne. Une préoccupation remise sur la table mardi au siège du Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc), lors de la présentation d’un audit mené par le Comité Fal (chargé de la facilitation du trafic international) sur la question. Il s’est agi de suivre, étape par étape, le parcours qu’empruntent les importateurs pour enlever leurs marchandises. Selon le secrétariat technique du Comité Fal, le temps passé pour l’opération peut se décomposer en : 11,5 jours pour les procédures préalables, 3,5 jours pour les procédures de dédouanement, et 5 jours pour celles d’enlèvement.

Constat, les goulots d’étranglement ne manquent pas. Procédures d’établissement d’une fiche de suivi du Guichet, demandes d’attestation de vérification à l’importation (Avi), contrôles opérés par différentes administrations (parfois Minfof, Minsanté, Minader ou Minepia…). A cela, il faut ajouter que par moments, des services observent une pause (12h-14h, provoquant des engorgements), alors que le principe, sur la place portuaire, est celui de la journée continue.

Les auteurs de l’audit estiment qu’il y a aussi un souci avec la délivrance du rapport de visite (des conteneurs), qui doit être signé par plusieurs inspecteurs. Suggestion : que ce rapport soit désormais signé sur le site, de manière à libérer l’importateur.

Au niveau du paiement de la redevance portuaire elle-même, il a été relevé de longs délais d’attente. L’homme d’affaires doit patienter pour entrer en possession de sa facture… et pour la payer ! Recommandation, que le Pad anticipe, par une pré-facturation, au lieu d’attendre que l’importateur vienne avec tous ses papiers avant d’engager l’opération. En outre, les arrêts de service pour cause de rupture de consommables (encre finie, pas de papier…) ne sauraient perdurer. Pas plus que la douzaine de contrôles que subissent les conteneurs entre la sortie du terminal et la guérite du port.

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