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Dossier de la Rédaction

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Interpol indexe les familles sur la traite des enfants

Une réunion spécialisée ouverte mardi à Yaoundé, afin de freiner le mal en Afrique centrale.

 

Selon les experts, « la traite des enfants constitue un fléau, classé parmi les pires formes de travail des enfants ». Parce que les victimes finissent dans les travaux domestiques, l’ exploitation sexuelle commerciale, l’agriculture, le trafic de drogue, la mendicité organisée ou comme enfants-soldats. Le pire avec ce fléau c’est que « les familles elles-mêmes sont très souvent à la base de la traite de leurs enfants. C’est également pourquoi il est particulièrement difficile de le combattre. Car, sous prétexte de pauvreté, certaines familles envoient les enfants en bas âges mendier, se prostituer ou travailler chez des particuliers». Dixit Emmanuel Assama, chef du bureau régional Interpol pour l’Afrique centrale. Mardi, en ouvrant les travaux d’une réunion spécialisée sur la traite des enfants en Afrique centrale, Emmanuel Assama a relevé qu’il n’y a pas de chiffres précis à propos. Néanmoins, selon lui, « le dernier rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) estime que plus de quatre millions d’enfants sont victimes du travail forcé ». Certes, le mal n’est pas nouveau, mais il va grandissant.

Aujourd’hui, Interpol dénonce particulièrement « le tourisme sexuel impliquant des enfants. C’est une forme de criminalité contre les enfants qui auparavant n’existait pas dans notre région», affirme le chef du bureau régional. L’on apprend alors qu’il y a des gens qui viennent de l’étranger, dans le seul but de se livrer à des activités sexuelles avec des enfants. « Ce faisant, ces gens profitent de la pauvreté des familles et de l’impuissance des enfants, mais aussi des failles dans l’application de la loi ». Faute de stopper le phénomène, du fait de la complicité des familles, Interpol compte au moins y mettre un frein. Et « la clé de lutte est de mettre fin à sa rentabilité par la création des textes juridiques et une stricte application de la loi, la confiscation des profits des trafiquants et la protection renforcée des enfants », espère le responsable d’Interpol, au terme de cette réunion de trois jours. Regroupant des membres des organismes internationaux, des Ong, des officiers de police judiciaire et des experts de la question de la traite des enfants. Ils ont le devoir de partager leurs connaissances et expériences. Mais surtout, mettre sur pied une plate-forme de lutte, afin d’obtenir des résultants visibles dans la sous-région.

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