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Dossier de la Rédaction

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Le corps d’une adolescente retrouvé à Maroua

Le corps de la petite Sorelle Farida a été remonté du fond de'un cours d'eau après cinq jours de recherche.


C’est à la fois un sentiment de soulagement et de vive émotion que les populations du quartier Zileng à Maroua en général et la famille du capitaine Adamou Yorgo en particulier ont éprouvé lundi dernier. Depuis cinq jours, elles ont fait le siège du lit du Mayo-Tsanaga, au lieu dit Pont Makabaye. C’est à cet endroit que la petite Sorelle Farida, 14 ans, s’est noyée. Après la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Maroua le 26 juillet 2012, Sorelle Farida, ses frères et des enfants du voisinage, s’en vont au Mayo à la recherche du sable. Après avoir fait le plein de la cuvette qu’elle portait, elle est allée laver ses mains dans les eaux du Mayo. Elle met les pieds dans un gros trou creusé de plus de 3m par les camionneurs qui ramassent le sable en cet endroit. A la faveur des eaux de pluie, l’endroit est devenu un piège.

Dans un premier temps, ses compagnons tentent de la tirer des eaux, sans succès. C’est alors que pris de panique, ils alertent la famille. Les secours s’organisent. Appuyés par les éléments des sapeurs, les recherches s’annoncent infructueuses à cause de la remontée des eaux en cette période très pluvieuse. Le lendemain, les fouilles reprennent sur le lit du fleuve, sans succès. Entre temps, marabouts et voyantes investissent le lieu du drame pour effectuer incantations, sacrifices et invocations. «La petite encore en vie serait détenue par les dieux des eaux », disent-ils.

Voilà que les services d’un secoureur traditionnel de Yagoua sont proposés à la famille. Ce dernier se jette à l’eau lundi vers les premières heures de la matinée. Après quelques heures de fouille, il repère une partie du corps de la jeune fille, en station debout, enfoui dans le sable. Les sapeurs pompiers sont de nouveau sollicités pour remonter le corps sans vie. Mais il faut évacuer les eaux du fleuve et dégager le sable. Les gros bras du Bataillon d’intervention rapide (BIR) sont aussi de la partie. Après plus de six heures de fouille, le corps déjà en état de décomposition est remonté. En pareille circonstance, selon la tradition, l’inhumation doit intervenir immédiatement, au bord du fleuve.

 

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