Les agences en charge des normes sur le continent se réunissent dès ce jour.

« Trois cent normes sont déjà élaborées au Cameroun, dont une centaine est rendue d’application obligatoire », a déclaré Guy Fondja,  chef de la cellule de la coopération de veille et de la prospective à l’Agence des normes et de la qualité (Anor). « Si vous n’avez pas un produit de qualité, vous ne pouvez pas prétendre le vendre ni sur le plan national, ni à l’international », a-t-il poursuivi, pour montrer  à tous les acteurs impliqués dans le commerce et l’industrie au Cameroun l’importance de s’arrimer  davantage aux activités de normalisation dans la fabrication des produits. C’est dans l’optique de promotion des normes dans ces domaines en Afrique et au niveau mondial que le Cameroun, membre de l’Organisation africaine de la normalisation (ARSO), abrite dès ce jour à Yaoundé, la réunion du comité de surveillance stratégique de cette organisation. Cette rencontre qui va se dérouler pendant quatre jours a entre autres objectifs la finalisation du projet de constitution de l’ARSO et la révision du cadre stratégique de ladite structure pour les cinq prochaines années. Sont invités à cette rencontre, la République démocratique du Congo, la Mauritanie, la Namibie, le Sénégal, le Gabon et la Tanzanie.

Face aux problèmes infrastructurels auxquels l’Anor est confrontée (laboratoires de contrôle, d’analyse et d’essais, garantie de la fiabilité des résultats), la rencontre de Yaoundé  permettra à l’Anor de bénéficier non seulement des projets et programmes de l’ARSO, mais aussi de partager les expériences des  autres pays membres déjà avancés dans le domaine de la normalisation. Une normalisation qui va sans doute favoriser une plus grande compétitivité entre pays africains dans le domaine du commerce intérieur et extérieur. Dans le même ordre d’idées, il sera aussi question d’évaluer le niveau d’arrimage du Cameroun à la démarche normative africaine et mondiale.