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Dossier de la Rédaction

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Populations autochtones en route pour 2035

Une évaluation des programmes les concernant dans le DSCE a commencémardi à Yaoundé.

Demain, la communauté internationale célébrera la Journée mondiale des populations autochtones. Cette commémoration offre au ministère des Affaires sociales un prétexte pour évaluer le processus d’intégration de ces peuples au Cameroun. En élaborant son programment de développement à l’horizon 2035, le gouvernement avait particulièrement envisagé l’intégration des Mbororos et des Pygmées, les deux peuples autochtones du pays. Le Document de stratégie pour la croissance et l’Emploi (DSCE s’est engagé à davantage soutenir les projets de construction des structures scolaires et sanitaires dans les zones où vivent ces groupes afin de faciliter leur insertion et leur participation à la vie publique.

Faut-il le préciser, les Bororos et les pygmées, comme les autres populations autochtones, sont victimes de marginalisation du fait de leur attachement à un mode de vie indigène. Ces peuples s’excluent eux mêmes de la modernité en raison de leur penchant aux systèmes traditionnels qui les contraignent à vivre leur indigénat malgré l’usure du temps et en dépit de des influences extérieures. Le pygmée par exemple préférera son habitat en feuillage plutôt qu’une maison ordinaire. Les activités de chasse et de cueillette passeront avant la scolarité. Autant de choses qui font d’eux, des groupes à part.

Mais dans la vision de développement du Cameroun, dont le DSCE est un vecteur de distribution des fruits de la croissance, a souligné Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociale, le gouvernement est préoccupé à réduire les discriminations, quelle que forme qu’elle soit. C’est pourquoi il était important d’évaluer la prise en compte de la problématique des peuples autochtones vulnérables. L’évaluation s’opérera à travers des questionnements sur les stratégies garantissant un accès équitable de ces groupes à l’émergence. Il est aussi question de voir comment les intégrer dans le développement du Cameroun en les aidant à accéder à la modernité, sans aliéner leur mode de vie.

L’atelier ouvert hier prévoit une descente dans un campement pygmée. Et les travaux s’achèvent vendredi prochain.


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