Pour pousser les acteurs du Guichet unique qui réunit décideurs publics et privés de l’import-export, le Pca du Guce a égrené le chapelet de bénéfices attendus de la réduction des délais de transaction. Ils se résument en l’amélioration des flux des échanges qui permettront d’intéresser davantage les investisseurs. Exemple : en réduisant le temps de traitement des formalités on restreint du même coup la durée des immobilisations des marchandises, les paiements subséquents et donc le coût final des produits vendus. Par effet d’entraînement, Mme Libom Li Likeng entrevoit aussi un accroissement des volumes de marchandises que les exportateurs voudront fournir à leurs partenaires d’affaires.
Pour l’instant toutefois, le Guce permet seulement de passer les opérations commerciales transfrontalières en 19,5 jours. Si l’on n’y semble pas s’en vanter particulièrement, on souligne néanmoins que hier (le Guichet unique date de 2000), la situation était plus grave : 30 à 40 jours étaient en moyenne nécessaires pour sortir un conteneur du port de Douala par exemple. En attendant les sept jours ambitionnés, le Guce s’est fixé un objectif intermédiaire en 2012 : ramener à 13 jours le fameux délai de transaction.
De l’étude au cœur de l’atelier de validation qui se refermait hier, d’ores et déjà, l’on apprend qu’elle précède un appel d’offres pour choisir le réalisateur du système informatique envisagé l’an prochain. Si certains opérateurs du privé souhaitent que l’opération aille plus vite, le Pca du Guce attend quant à elle que les acteurs de la validation s’appliquent à la tâche. Car dit-elle, au-delà de l’enjeu local, la dématérialisation sous peu, s’imposera aux échanges en zones Cemac et Ceeac.