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Dossier de la Rédaction

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Douala (re)découvre Yaoundé

Jean Emmanuel Pondi a présenté son ouvrage mercredi dans la cité économique.

Yaoundé, capitale politique du Cameroun. Une réputation située entre grisaille et fonctionnariat. Une étiquette de ville collet-monté. Une image qui a volé en éclats sous la plume de Jean-Emmanuel Pondi, à travers le livre « (Re) découvrir Yaoundé ! Une fresque historique et diplomatique de la capitale camerounaise ». La fresque, Douala a pu l’admirer le 8 août dernier à Bonanjo, lors de la dédicace de l’ouvrage de 160 pages publié aux Editions Afric’Eveil en début d’année. L’auteur, professeur de sciences politiques et de relations internationales et actuel Sg de l’université de Yaoundé I, a creusé sous la poussière de la ville, remettant l’Autrefois au goût du jour. A travers des visages, des lieux, des documents et des anecdotes.

Autant de pépites qui ont fait dire à Joseph Beti Assomo, gouverneur du Littoral : « Je croyais connaître la ville de Yaoundé dans ses moindres détails, mais j’ai beaucoup appris… Ce que vous ouvrez, c’est un champ de recherches énorme ». Jean-Emmanuel Pondi, arrivé à Yaoundé alors qu’il n’avait que six mois, a quant à lui tenu à préciser, parlant de son ouvrage : « C’est une analyse des lieux. Il est important de savoir quelle est la charge historique des lieux que nous traversons aujourd’hui, leur origine… L’idée c’est d’espérer qu’à partir d’un livre comme celui-ci, d’autres seront inspirés pour écrire plus en profondeur sur les thématiques qui y sont traitées ».

En effet, « le poste de Yaunde », tel que nommé par le colon allemand, se dévoile à travers cinq chapitres écrit dans un style accessible à tous. Où l’on apprend qui étaient Coron, Warda, Calafatas, des personnages qui aujourd’hui désignent des destinations fréquemment données aux taxis. On replonge dans le passé d’Hippodrome, dont le présent est loin des hennissements de chevaux qui y résonnaient et des premiers mots du discours d’Ahmadou Ahidjo le 1er janvier 1960, prononcé lors du défilé au même endroit. Dans un magnifique jeu de superpositions d’images et d’époques, Yaoundé oscille entre hier et aujourd’hui. Résultat d’un travail de fouille aux archives nationales, dans les collections privées, dans les témoignages de tiers.

L’origine des quartiers est explorée, les peuplades présentées, le pont qui passait juste à l’endroit où se trouve l’hôtel Hilton, reliant le quartier administratif au quartier commercial, alors qu’en dessous, le Boulevard du 20 mai était la gare centrale, la maison de Nlongkak où Ruben Um Nyobè fut opéré en secret, l’Ecole primaire supérieure… Un trésor au prix modeste, 8 000F !



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