Les dispositions transitoires censées améliorer la desserte présentées jeudi à Douala par la Camwater.

35 000 compteurs ont été réceptionnés par la Camwater, jeudi dernier à Douala. Les dirigeants de l’entreprise sont rentrés en possession de ce matériel au sortir d’une assemblée générale en marge de laquelle des dispositions spéciales prises pour l’approvisionnement en eau potable ont été rappelées. Il s’agit, de source proche de la direction générale, de « mesures transitoires d’urgence pour améliorer la desserte », en douze mois. Autrement dit avant la fin des grands chantiers – lesquels ne seront livrés, pour la plupart, qu’à partir de 2014.
Le programme prévoit, pour la ville de Douala, la construction de 11 forages de production à grand débit, directement raccordés au réseau de distribution, pour une capacité totale de 30 000 m3/jour. Pour l’alimentation de Yaoundé, les travaux à effectuer consistent en l’extension de la station d’Akomnyada, par l’installation d’unités de potabilisation containerisées avec des procédés consommant peu de produits chimiques et d’énergie électrique. La production de cette usine devrait passer des 100 000 m3/jour actuels à 130 000 m3.
Parallèlement, le démarrage des travaux de construction d’infrastructures de production d’eau potable est prévu dans une dizaine de villes secondaires. « Des appels à manifestation d’intérêt pour la réalisation des études d’impact environnemental et social y afférents viennent d’être lancés », indique une note de la Camwater.
Les grands chantiers se poursuivent cependant, comme sus-indiqué. Une extension de l’usine de Yato, sur le fleuve Moungo, est en cours. Il en est attendu 100 000 m3/jour. La capacité actuelle de l’usine est de 50 000m3/jour, et l’ensemble du réseau pour Douala produit aujourd’hui 180 000m3, pour une demande de 250 000m3/jour. S’agissant de Yaoundé, le gros chantier est celui de la construction d’une nouvelle usine sur la Mefou. Production attendue, 50 000m3/jour. Avec les 100 000m3/jour actuellement fournis, la capitale n’en sera, en 2014, qu’à la moitié des 300 000m3/jour dont elle a besoin. Un espoir, certes lointain, coule cependant du côté de la Sanaga. Des études sont en cours, pour un projet qui permettrait, à lui seul, de fournir 300 000m3/jour à Yaoundé.