Plus que quelques heures et c’est le 15 août. Un jour de grande importance pour les chrétiens catholiques qui célèbrent l'élevation de la Vierge Marie. Evènement représentant, d’après l’abbé Guy Serge Owona, vicaire du Sanctuaire Sacré-Cœur de Mokolo à Yaoundé, « l’élévation de la bienheureuse Vierge Marie au ciel par son fils Jésus Christ, notre seigneur et sauveur. » Une commémoration à ne pas confondre d’après lui avec l’Ascension, une autre fête chrétienne fixée quarante jours après Pâques et qui représente elle, la montée de Jésus au ciel. L’Assomption n’est célébrée que par l’Eglise catholique.

En attendant les différentes célébrations qui auront cours demain dans plusieurs paroisses, l’abbé Guy Serge Owona indique qu’à travers l’Assomption, tout chrétien devrait comprendre qu’il s’agit là, du résumé de la vie du croyant. Car, la Vierge Marie est élevée au ciel au terme d’une vie terrestre bien accomplie. Une vie de prière, de dévotion et de respect des commandements de Dieu. Alors poursuit-il, « toute personne qui respecte les prescriptions de l’Eternel, qui s’efforce autant qu’il peut à faire du bien autour de lui, est également appelée à aller au ciel après la mort. »

Donc, au-delà de l’aspect festif que représente l’Assomption pour un fidèle catholique dit le vicaire, cette fête est également une occasion donnée aux fils de Dieu de s’interroger sur la relation qu’ils mènent avec leur Dieu, mais aussi avec les membres leurs familles. Avec leurs enfants particulièrement. Car, « l’élévation de la vierge Marie est également comprise comme une marque de reconnaissance d’un enfant envers sa mère. Un enfant à qui sa génitrice a tout donné et qui décide de lui offrir une nouvelle vie. » L’occasion est donc donnée pour un changement de comportement pour espérer suivre les pas de la mère de Dieu, selon le vicaire.

Au Cameroun, la célébration de la fête de l’Assomption donnera lieu à de nombreuses messes et adorations dans la plupart des chapelles du pays. Mais avant le jour-J, ce 14 août est réservé aux derniers réglages dans les paroisses comme en famille. Notamment, pour ceux qui recevront les sacrements le jour de la fête