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Dossier de la Rédaction

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Un projet de production de sucre à batouri prend corps

La région de l’Est surfe sur une série de bonnes nouvelles. Après la pose de la première pierre du barrage-réservoir de Lom-Pangar le 3 août 2012, un consortium d’opérateurs économiques

 s’est rendu à Batouri les 9 et 10 août pour présenter les contours de l’implantation d’un complexe agro-industriel sucrier. La délégation était conduite par le secrétaire général du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Urbain Ebang Mve. Lors de la première journée de travail, il s’est agi, dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Batouri, d’exposer le projet aux populations de l’Est. Etaient présents, quelques maires, actionnaires du projet à travers le Feicom. On a appris lors des échanges que l’entreprise chargée d’implanter ledit complexe est la Justin Sugar Mills SA, groupe constitué d’Indiens et de Camerounais. Le promoteur s’appelle Dieudonné Don Tridon, Camerounais. Le groupe dit avoir bénéficié du soutien des pouvoirs publics. Le coût du projet, après les premières estimations de l’ordre de 110 milliards, a été ramené à 60 milliards de F, à la faveur, s’est réjoui Dieudonné Don Tridon, du double appui des gouvernements camerounais et indien pour la baisse du coût de livraison des équipements et des autres charges. Il ajoute que le projet va s’étendre sur deux sites dans la localité de Batouri : Tikondi et Bodongoué. C’est un projet structurant qui intègre les préoccupations sociales et environnementales. Selon les responsables, le projet va générer plus de 5000 emplois directs et 2500 emplois indirects. Lors du recrutement, la priorité sera accordée aux jeunes de la Kadey, de l’Est. « Les cadres indiens qui occupent des postes ont trois ans pour apporter leur expertise et nous transférer ainsi la technologie appropriée en la matière », précise Blaise Pascal Dong, directeur général adjoint chargé du commercial, des finances et de l’administration.

 

4 000 tonnes de sucre par jour

L’autre poste de directeur général adjoint technique est dévolu à l’Indien H. P Gandhi, expert en implantation d’usines sucrières. Et le sucre sera produit à partir de janvier 2014. La capacité de production sera de 4 000 tonnes de sucre par jour. 16 mégawatts d’énergie électrique seront également produits à partir des déchets pour alimenter des ménages. A terme, cette entreprise vise la production de 20 000 tonnes de sucre par jour et 80 mégawatts d’électricité.

Lors de la deuxième journée, la délégation a effectué une visite sur les deux sites du projet. A Tikondi, elle a apprécié l’état d’avancement des travaux de terrassement, d’aménagement et la base-vie des ouvriers. « Cela avance à un rythme satisfaisant », s’est félicité le PDG. A partir du 15 août, le plan de labeur sera lancé. Le groupe annonce l’exploitation de 15 000 hectares pour la première phase sur les 155 000 hectares qu’il contrôle. A Bodongoué, l’aménagement d’une structure locale pour la sécurité alimentaire des ouvriers est en cours. La forte pression démographique sera contrôlée. Des entretiens sont menés avec les riverains : huit villages ont déjà donné leur onction au démarrage du projet. Le site retenu, dans une forêt de galerie, à proximité de la rivière Grand Mboulaye faisant office de limite naturelle, n’est pas une zone d’élevage. « Toutes les préoccupations sont prises en compte », rassure le PDG.

 

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