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Dossier de la Rédaction

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Bailleurs-locataires : que de tensions !

Souvent exécrables, les relations entre les deux camps empoisonnent le quotidien.

Quelques situations dramatiques ont remis en lumière les relations parfois tendues existant entre bailleurs et locataires. Il y a peu, au quartier Ndogbong, un locataire de 28 ans est décédé des suites d’une complication de son traumatisme crânien. Lequel s’est produit après suivait une rixe avec les fils de son bailleur. Aujourd’hui, l’affaire pend en justice, selon Jean Baptiste Talom, oncle de la victime. Ici, les locataires affirment que la situation a dégénéré après maintes mesures d’intimidation du bailleur, afin de les faire partir. De son côté, le bailleur reproche à ses hôtes d’avoir en partie incendié la maison qu’ils occupent.

Plus récemment au quartier Ngodi, c’est une bailleresse de 56 ans qui a rendu l’âme, après une bagarre avec ses locataires, et ce, après un lourd passif de querelles entre les deux parties. Dans ce dernier cas, la bailleresse reprocherait à ses locataires de ne pas tenir l’endroit dans une hygiène irréprochable. Ils devaient même libérer la maison, d’après la défunte. « Ces problèmes arrivent en général parce que les droits et devoirs de chaque partie ne sont pas codifiés par un contrat de bail. Ça se fait de façon informelle. Autant le locataire doit considérer la maison qu’il occupe comme la sienne et bien l’entretenir, autant le bailleur doit savoir qu’il y est désormais comme un invité ou une personne étrangère. Il ne peut débarquer chez le locataire sous prétexte que c’est sa maison », explique un avocat.

L’entretien et l’argent, ces pommes de discorde sont généralement évoquées par chaque camp. « Chez nous, la bailleresse ne veut rien réparer. Elle dit que tous ceux qui nous ont précédés s’occupaient de tout, alors qu’il y a des travaux importants à faire. Tout ce qui l’intéresse, c’est l’argent », déclare Madeleine D., locataire à Bonapriso. « Je me charge des travaux d’envergure et je ne vais jamais chez mes locataires sans demander leur permission. Mais pour les petits travaux comme une prise électrique ou une ampoule à changer, un robinet à remplacer… je pense que le locataire peut s’en charger car après tout c’est chez lui », pense de son côté Geneviève T., propriétaire du côté de PK8.

Dans cette guéguerre, les agents immobiliers veulent s’imposer comme zone tampon. « Il faut éviter le contact direct entre les deux parties. Normalement, il faut passer par un agent immobilier pour mettre sa maison en location. Mais les propriétaires rechignent à nous payer des commissions ou des impôts en déclarant leurs biens de cette façon comme la loi l’impose. Dans cette situation, nous ne pouvons que faire de la sensibilisation pour édifier chaque partie. Avec les nouvelles dispositions de la loi qui vont être rendues publiques, tout sera davantage codifié », déclare Félix Désiré Mboum, président national de l’Association des agents immobiliers.



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