Sauf qu’ils ne sont pas les seuls à s’appuyer sur Camtel. On a perçu le même intérêt chez le responsable de la sous-commission technologies de l’information. Armand Claude Abanda était aussi à Buea. Approché au terme de cette mission, il affirme que l’expérience de la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance sera renouvelée à Buea. Tout ce qui se passera à Bongo Square sera ainsi relayé à travers la toile au grand bonheur des internautes. Pour atteindre ce résultat, explique-t-il, la Camtel sera sollicitée. Mais il y aura aussi la touche de CAWAD, une entreprise créée par quatre anciens étudiants de l’IAI. Ces ingénieurs vont déployer une connexion Internet sans-fil à très haut débit sur tout le périmètre du lieu de l'événement. On pourra ainsi communiquer en temps réel sur toutes les activités qui auront lieu sur Internet : via le portail web et les réseaux sociaux. Il sera surtout question de mettre en lumière la force du bilinguisme, patrimoine national camerounais, (notamment via le portail Web bilingue dédié à l'événement). La présentation du potentiel camerounais en matière de technologies de l'information, d'innovation et de veille technologique, n’est pas en reste. Tout est donc fait au niveau de la Commission communication et des technologies de l’information, présidée par Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs, ministre de la Communication, pour que les Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ne ratent rien du rendez-vous historique de Buea.